En Polynésie les cancers du poumon, du sein et de la prostate constituent la majorité des tumeurs avec une moyenne de plus de 100 nouveaux cas par an. Première cause de cancer chez l’homme, la tumeur maligne de la prostate, deux nouveaux cas sont diagnostiqués chaque semaine au fenua.
Alors, les professionnels de santé doivent s’adapter pour accompagner ces patients. "Tous les patients porteurs d'une prostate ne sont pas forcément gênés, mais la prostate avec l'âge peut donner 2 types de trouble. Soit elle donne des troubles qui gênent pour la vidange, auquel cas on donne des médicaments et si ça ne marche pas on peut opérer la prostate. Soit les patients ont des troubles qui sont des envies urgentes, ou fréquentes, et à ce moment-là on commence par des traitements médicaux", explique le professeur Emmanuel CHARTIER Kastler de l’hôpital de La Pitié Salpetière à Paris.
5 ans après le dernier colloque polynésien de l’urologie francophone, les techniques ont évolué et cette formation pour les praticiens spécialisés, tout comme pour les médecins généralistes, est la bienvenue. "Je suis venu voir les traitements en terme de dépistage et de traitement car ça intéresse beaucoup la Ligue contre le cancer", déclare le docteur Catteau.
8 médecins métropolitains sont actuellement au chevet des urologues, cancérologues et radiologues du fenua, pour 3 jours de colloque.
En assurant une formation continue, ils permettent à ces professionnels de faire évoluer leurs connaissances, des techniques opératoires où les traitements évoluent très rapidement sur le plan médical que technologique.
Les symptômes du cancer de la prostate restent sournois. Mais dépisté à temps, les chances de guérison sont plus grandes…
Ecoutez le reportage de Bélinda Tumatariri :