Ce mardi se sont déroulées à la Présidence de Polynésie française, les épreuves
écrites d’admissibilité de la sélection de recrutement des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN).
Pour cette première session de l’année, 720 candidats polynésiens se sont inscrits dans l’une des 5 spécialités proposées (administration et gestion du personnel, gestion logistique et financière ; restauration collective ; affaires immobilières ; auto-engins blindés). Dans la réalité, "300 à 400 se présentent aux épreuves", précise l'adjudant Thibaut, chef du centre de recrutement de Polynésie.
Papeete est pour la 4e fois consécutive, le plus gros centre d’examen de France pour ce recrutement, et les Polynésiens représentent plus d’un tiers des candidats au niveau national. "La conjoncture actuelle fait que beaucoup de jeunes se tournent vers la gendarmerie, pour la sécurité de l'emploi, mais aussi par fierté pour représenter leur pays ou s'engager pour la population", ajoute l'adjudant Thibaut.
Rosemonde, une candidate, a avoué juste avant les épreuves, qu'elle avait vraiment "envie de réussir car il n'y a pas de travail ici", et que si elle échouait, "je m'engage dans l'armée !"
L’épreuve écrite de « mise en situation professionnelle » d’une durée de 2 heures a eu lieu sous le chapiteau de la Présidence.
Les résultats de la phase d’admissibilité seront diffusés le 14 avril 2022. En cas de réussite aux écrits, les candidats seront automatiquement inscrits aux épreuves d’admission : tests psychométriques ; épreuves sportives ; entretiens avec un jury et un psychologue. Au niveau national, 200 postes sont ouverts.
Pour rappel, la dernière sélection de recrutement CSTAGN organisée en Polynésie française en septembre 2021 avait réuni 283 candidats dont 39 ont été admis. Soit un taux de réussite de 14%.