Le vice-président de la Polynésie française, Tearii Alpha, a rencontré, ce vendredi 20 novembre, Annick Girardin, ministre de la Mer, et Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. Compte-rendu de ces rencontres avec un communiqué de la Présidence.
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Le vice-président de la Polynésie française, Tearii Alpha, à la demande du président Edouard Fritch, a rencontré, ce vendredi 20 novembre, Annick Girardin, ministre de la Mer, et Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. A chaque fois, il a présenté la vision d’une coopération nouvelle du Pays avec l’Etat mais aussi l’Union européenne. Objectif avoué : moins dépendre des transferts publics et développer d’autres économies que celle du tourisme, comme les économies bleue, verte, numérique, de service ou encore de la connaissance.
Face au ministre des Outre-mer, Tearii Alpha a certes évoqué ses entretiens avec Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Antoine Petit, PDG du CNRS ou encore Annick Girardin, ministre de la Mer, mais il a surtout plaidé pour de nouvelles relations avec l’Etat marquées par un soutien en faveur d’une diversification de l’économie polynésienne.
Pour l’économie verte, l’ère du changement est amorcée avec le prochain schéma directeur de l’agriculture dont les principaux objectifs seront d’une part, la sécurité alimentaire et d’autre part le renforcement de la continuité territoriale entre Tahiti et les archipels.
Pour l’économie bleue, le vice-président a souligné qu’avant de penser aller sur mars, il faudrait d’abord s’intéresser aux grands fonds marins et notamment ceux de Polynésie française. De même, outre le renouvellement de la flottille de pêche ou encore la formation d’excellence aux métiers de la mer, il a insisté sur le fait que la labellisation européenne du marché de Papeete permettrait une distribution sur le marché européen du thon pêché dans la zone avec une réelle traçabilité. Sur ce sujet, Tearii Alpha n’a pas hésité à parler de « l’ambition maritime de la Polynésie française » la distinguant des autres PTOM français du Pacifique.
Enfin, sur cet axe Indo-Pacifique, le vice-président demeure convaincu que la Polynésie peut développer une économie de services grâce au décalage horaire de 12 heures. Cela créerait des emplois sur place et augmenterait la compétitivité des entreprises françaises qui fonctionneraient douze heures jour en métropole et douze heures jour en Polynésie française. « Notre résilience économique passe par la revalorisation de ce décalage horaire », a-t-il martelé.
Face au ministre des Outre-mer, Tearii Alpha a certes évoqué ses entretiens avec Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Antoine Petit, PDG du CNRS ou encore Annick Girardin, ministre de la Mer, mais il a surtout plaidé pour de nouvelles relations avec l’Etat marquées par un soutien en faveur d’une diversification de l’économie polynésienne.
Pour l’économie verte, l’ère du changement est amorcée avec le prochain schéma directeur de l’agriculture dont les principaux objectifs seront d’une part, la sécurité alimentaire et d’autre part le renforcement de la continuité territoriale entre Tahiti et les archipels.
Pour l’économie bleue, le vice-président a souligné qu’avant de penser aller sur mars, il faudrait d’abord s’intéresser aux grands fonds marins et notamment ceux de Polynésie française. De même, outre le renouvellement de la flottille de pêche ou encore la formation d’excellence aux métiers de la mer, il a insisté sur le fait que la labellisation européenne du marché de Papeete permettrait une distribution sur le marché européen du thon pêché dans la zone avec une réelle traçabilité. Sur ce sujet, Tearii Alpha n’a pas hésité à parler de « l’ambition maritime de la Polynésie française » la distinguant des autres PTOM français du Pacifique.
Valoriser le décalage horaire
Evoquant d’ailleurs l’Union Européenne, il a indiqué que l’heure était venue de repositionner la Polynésie française en tant que Pays et Territoire d’Outre-mer (PTOM) et d’entrer dans une relation d’intérêt, comme le président de la République en avait émis le souhait. L’idée du gouvernement de la Polynésie française, pays stable de la zone, est de devenir une place forte de l’Europe dans le bassin Pacifique. Cela est d’autant plus justifié à ses yeux qu’elle est située exactement sur l’axe Indo-Pacifique. Tearii Alpha a souligné que l’influence de la Chine et des Etats-Unis allaient grandissantes et que pour que la paix soit durable, il fallait un troisième intervenant, ce que l’Europe se devait d’être. En 2022, la France va prendre, pour six mois, la présidence de l’Union européenne, l’occasion d’avancer sur ces dossiers, ce dont a convenu Sébastien Lecornu.Enfin, sur cet axe Indo-Pacifique, le vice-président demeure convaincu que la Polynésie peut développer une économie de services grâce au décalage horaire de 12 heures. Cela créerait des emplois sur place et augmenterait la compétitivité des entreprises françaises qui fonctionneraient douze heures jour en métropole et douze heures jour en Polynésie française. « Notre résilience économique passe par la revalorisation de ce décalage horaire », a-t-il martelé.