Aéroport : les nouveaux tarifs contestés par l'Etat

Aéroport de Tahiti-Faa'a
La hausse des tarifs aéroportuaires votée par la société "Aéroport de Tahiti" en décembre dernier vient d'être contestée par l'Etat. Celui-ci refuse d'homologuer ces nouveaux tarifs, et invite la société à présenter une nouvelle proposition, dans un délai d'un mois.

La société « Aéroport de Tahiti », l'actuel concessionnaire de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a, a voté des hausses généralisées des tarifs des redevances aéroportuaires lors de son conseil d’administration du 4 décembre 2023. Ces hausses tarifaires ont été présentées aux compagnies aériennes et aux représentants de l’État, lors de la commission consultative économique du 19 janvier 2024, avant d’être transmises à la direction générale de l’aviation civile (DGAC), en vue de leur homologation.


Après examen du dossier, l’État a décidé de refuser d’homologuer les nouveaux tarifs.
ADT est désormais invitée à présenter une nouvelle proposition, dans un délai d’un mois.
Le Haut-Commissaire rencontrera Cédric BARBIER, directeur exécutif France du groupe EGIS, et Frédéric MOR, président exécutif d’ADT, le mardi 2 avril, pour évoquer ce sujet, ainsi que les autres actualités d’ADT et de l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
Le Haut-Commissaire et la DGAC sont pleinement mobilisés aux côtés d’ADT pour mettre en place le programme d’investissement de transition jusqu’à la nouvelle concession aéroportuaire et le plan d’investissements courant 2024-2025.

Pour rappel, ADT avait annoncé aux professionnels de l'aérien, fin janvier, l’intention d’augmenter ses redevances aéroportuaires. Ces dernières sont facturées pour chaque atterrissage, décollage, stationnement ou encore passagers. La société, gérée par le groupe Egis, n’a pas souhaité s’exprimer à l'époque sur ses nouveaux tarifs, étant en cours de validation. Mais certains pourraient atteindre une hausse de près de 9%, ce qui ne ferait qu'alourdir les charges des transporteurs aériens.