La compagnie nationale aérienne, Air France, a décidé de suspendre la desserte et le survol de la Russie à compter de ce dimanche et jusqu’à nouvel ordre. Conséquence : une suspension des vols vers Moscou ou Saint-Petersbourg mais aussi vers la Chine, la Corée et le Japon. Le temps d’étudier d’autres plans de vols et ainsi d’éviter l’espace aérien russe.
Nos voisins de la Nouvelle-Calédonie sont les premiers impactés par cette suspension puisque pour aller en Métropole depuis le Caillou, les avions passent par le Japon…
Mauvaise surprise
C’est donc "la mauvaise surprise du week-end pour de nombreux voyageurs qui doivent rentrer en Nouvelle-Calédonie ou quitter le Caillou. Plusieurs d’entre eux, et avec des billets sur des compagnies aériennes différentes, ont appris l’annulation de leur vol Paris-Tokyo ou Tokyo-Paris", relatent nos confrères de NC la 1ère. "En cause, la guerre en Ukraine qui désorganise totalement le transport aérien international. Toutefois, aucun voyageur n’est bloqué à Tokyo et Air France pourrait assurer le vol prévu ce lundi 28 février". De son côté, Aircalin précise que "cette suspension n’entraînant pas automatiquement l’annulation des vols prévus, un point sera communiqué dans le courant de la journée [du 28 février]."
Fréquences plus
Quant à la Polynésie, qui n’est pas concernée par ces suspensions, la compagnie nationale avait prévu d’augmenter la fréquence de ses rotations. Pour l’heure, ces annonces sont toujours d’actualité, rassure Lionel Rault directeur d’Air France a Tahiti. Mais "les 2 années écoulées ont montré que nous devions être réactifs pour tenir compte de l'environnement mondial", indique-t-il, notamment avec la crise sanitaire. Et d'ajouter qu'"évidemment, l'actualité est un élément pris en compte, mais à ce stade il n'y a pas d'impact sur notre programme de vols".
Lionel Rault
Deux fréquences additionnelles opéreront donc a partir de la fin du mois de mars.