Ajustements de la rentrée : 5 classes ferment et 6 ouvrent

Deux semaines après la rentrée, certaines classes doivent fermer. Beaucoup de parents n'ont pas été informés.
Cela fait partie des ajustements de rentrée : les fermetures et les ouvertures de classes. A partir de la semaine prochaine, 5 classes d’écoles primaires vont fermer. Et 6 autres classes vont ouvrir ailleurs, en fonction des effectifs des élèves. Les parents d’élèves n’ont pas encore été informés. Mais les syndicats d’enseignants, eux, déplorent un manque d’anticipation, 2 semaines après la rentrée, alors que tout le monde a pris ses marques.

A l’école élémentaire Vaiaha de Faa’a, une classe de CP devrait fermer la semaine prochaine. A la sortie des cours, les parents d’élèves n’ont pas encore été informés. "Je ne suis pas au courant de ça", dit étonné un homme. "C'est la classe de mon fils, ça me dérange peu vu qu'ils n'étaient pas beaucoup", ajoute une maman.

Au total, 5 classes vont fermer dans les écoles primaires de Tahiti : à l’école To’ata de Papeete, l’école Vaiaha de Faa’a, l’école 2+2 de Punaauia, l’école Tuterai tane de Pirae et l’école Taharuu de Papara.

Ecoles concernées par les fermetures de classes.

6 classes vont ouvrir dans d’autres écoles jugées surchargées : Tamanui à Papeete, Heiri à Faa’a, Punavai Plaine à Punaauia, Taaone à Pirae, Ariitama à Papara et Vaitahe à Raiatea.

Les classes qui ouvrent.

Le syndicat STIP-AEP-UNSA déplore un manque d’anticipation. Deux semaines après la rentrée, enseignants et élèves sont désormais installés. "Le ministère nous avait annoncé qu'il n'y aurait aucune fermeture à la rentrée. Force est de constater qu'il y en a ! En fermant une classe, les effectifs vont changer par classe, il y aura des classes un peu plus chargées que d'habitude, et on aura un enseignant qui devra quitter l'école", affirme Diana Yieng Kow, secrétaire générale du STIP AEP UNSA.

Les prévisions puis la réalité

Pour la direction générale de l’enseignement, c’est une question d’effectifs : 25 élèves maximum par classe en élémentaire, 26 maximum en maternelle (à l’exception des écoles classées REP+). "Entre le mois de janvier et nos prévisions et puis la réalité de la rentrée en août, il y a des mouvements de population. Et au sein de certaines communes, on a vu dans des écoles assez proches les unes des autres, parfois 30 à 40 élèves de moins dans une école, 20 à 30 élèves de plus dans une autre école, et bien on a fait un petit bougé", remarque Eric Tournier, directeur général de l’éducation et de l’enseignement.

La fédération des associations de parents d’élèves n’a pas souhaité s’exprimer avant de rencontrer le ministre de l’Education.