Cette jeune maman vient donner son lait maternel au lactarium de l’hôpital .Faute de réserves suffisantes, les aides-soignantes sont obligées de préparer du lait artificiel pour les services de maternité et pédiatrie, notamment pour les prématurés. "Il y a de tous petits préma où on ne peut pas introduire ce type d'alimentation" tempère Soraya Teaotea, aide soignante. "C'est plus les bébés à terme qui la supporte, donc on a vraiment besoin de lait maternel". Ce précieux laitage que les mamans d'enfants venus à terme avant l'heure ne peuvent "fournir en quantité suffisante". La faute au stress, mais pas que.
"En général, il y a un choc psychologique quand un bébé prématuré arrive" confirme Françoise Pavlowsky, responsable du service de néonatologie au CHPF, "donc la montée de lait se fait secondairement. Nous utilisons de préférence le lait de la maman mais quand il est insuffisant nous utilisons le lait d'autres mamans". Bourré d’anticorps le lait maternel, véritable médicament, apporte des éléments essentiels pour constituer une meilleure défense immunitaire. Ses bienfaits pour la santé et le développement du nourrisson sont reconnus. Ce bébé né à 30 semaines en a besoin.
Quelles sont les démarches pour donner son lait ?
"Concrètement il faut prendre contact avec l'hôpital ou avec l'association de promotion de l'allaitement maternel, sur la page facebook de notre association. Les femmes donneuses appellent l'hôpital et demandent le lactarium et toute la procédure leur sera expliquée". Une prise de sang est tout de même demandée pour vérifier qu'il n'y a pas de pathologie active et ensuite "elles entrent dans notre fichier de donneuses actives" explique Françoise Pavlowsky.
Les donneuses sont les bienvenues toute l’année. Une fois prélevé, le précieux or blanc sera congelé, pasteurisé et utilisé dans les 6 mois…
Pied : les donneuses peuvent appeler l’hôpital et demander le lactarium pour plus d’informations