A 8 h, elle était située à 1 500 km à l'ouest-nord-ouest de Tahiti, 900 km à l'ouest-nord-ouest de Mopelia et 1 400 km au nord-ouest de Rimatara. Elle est prévue poursuivre sa trajectoire vers le sud-est dans les prochaines heures, tout en s'intensifiant graduellement.
Un passage du système au plus près de Mopelia est toujours prévu mardi en cours de journée. L'incertitude persiste quant à la trajectoire et l'intensité reste élevée à moins de 48 heures, elle l'est encore plus pour la suite.
De plus, indépendamment de la dépression tropicale modérée NAT, un autre minimum dépressionnaire se forme ce lundi vers les îles Sous-le-Vent, et intéresserait les îles du Vent au cours de la journée et en soirée puis se déplacerait mardi vers le sud-ouest des Tuamotu (en direction de Hereheretue). Il devrait alors générer dans son sillage des conditions très dégradées qui seront détaillées dans les vigilances et bulletins habituels de Météo-France, et ne devraient pas nécessiter de suivi cyclonique.
Conséquences pour les zones menacées, au plus près du passage de NAT, chronologiquement :
Sur Mopelia mardi, on peut s'attendre à des rafales de vent de nord-ouest atteignant 100 à 130 km/h, de fortes pluies et une mer forte avec des creux de 4 mètres.
Sur la région de Rimatara/Rurutu mardi : peu de pluie, mais des rafales d'est de 70/80 kilomètres/heure, et une mer forte de 3 mètres voire 4 mètres.
Sur les IDV/ISLV/Tubuai/Raivave mercredi : des pluies modérées à localement fortes, des rafales autour de 70/80 km/h avec une mer forte .Toutefois, compte tenu de l'incertitude, la menace de vent moyen de 100 km/h, avec rafales à 150 km/h touchant les îles de la Société n'est toujours pas exclue, en particulier vers la région de Mopelia. L'incertitude concernant la taille du système est également importante, rendant les prévisions d'impact difficiles à estimer pour chaque île habitée.
Le minimum dépressionnaire à l'avant de la dépression tropicale modérée NAT génèrera des conditions très dégradées détaillées dans les bulletins habituels et la vigilance de Météo-France.