L’incendie qui avait été stoppé la veille au fond d’un vallon a remonté durant la nuit la colline puis a passé la crête pour redescendre vers les premiers fare du lotissement Atima. C’est là que Sandra, qui rentrait d’avoir fêté son anniversaire, est allée donner l’alerte. Avec des parents pompiers aux Australes et à Paea, la jeune femme a eu le réflexe de prévenir les habitants du secteur.
Très vite, les pompiers de Mahina sont intervenus sur site. Un camion-citerne a été positionné sur les hauteurs et un autre a été placé en attente dans le lotissement. Les équipes de la commune ont été rejointes ensuite par un véhicule de renfort de Pirae.
Le tavana Damas Terai Teuira et Maono Poaru, conseiller municipal et ancien pompier de Paris, étaient également sur place pour suivre les opérations. "J'ai été appelé en urgence pour m'informer d'un départ d'incendie sur le versant de Atima qui menace les habitations...les pompiers de Pirae sont venus en renfort... on espère que ce n'est pas un acte volontaire, en tant que maire je me pose beaucoup de questions, visiblement la sécheresse a fait son travail aussi", a indiqué sur place le maire de Mahina.
Et c’est vers 4 heures du matin, alors que la lumière du jour commençait à monter, que les soldats du feu ont fini par avoir la situation en main. Même si au sol un gros travail restait à faire pour s’attarder sur toutes les fumerolles et souches incandescentes.
Ce sont près de 2 hectares, de fougères, d’arbustes et de falcatas, qui ont brûlé en deux jours. Les causes de l’incendie de la veille sont toujours inconnues.
Avec communiqué Ville de Mahina