Après les fortes pluies, attention aux risques infectieux

Rivière en crue à Mahaena.
Leptospirose, propagation de germes fécaux ou encore prolifération des moustiques sont autant de risques après les fortes pluies de ces derniers jours sur l'archipel de la Société. Et ils persistent même lorsque les conditions climatiques s’améliorent.

Dans un communiqué, le ministère de la santé rappelle les risques infectieux, après les fortes pluies de ces derniers jours, survenues dans l'archipel de la Société.

Les inondations, la boue, les détritus ou encore les coupures d’eau sont extrêmement favorables à la transmission d’agents infectieux et aux accidents. Et ces risques persistent même lorsque les conditions climatiques s’améliorent.

Leptospirose

C'est le risque infectieux le plus courant. Marcher pieds nus dans l’eau sale ou la boue augmente les risques de contact entre la peau et ces germes infectieux.

La leptospirose est une maladie grave causée par des bactéries qui pénètrent à travers la peau, les muqueuses ou par des blessures (même petites), lors de contacts prolongés avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux.

La maladie débute comme une forte grippe avec une fièvre élevée, des maux de têtes, des douleurs musculaires et articulaires. Une consultation médicale doit avoir lieu le plus tôt possible. La maladie est soignée efficacement par des antibiotiques.

Si le traitement n’est pas débuté assez tôt, des signes de complications peuvent apparaître : atteintes du foie et des reins (jaunisse, urines rouge foncé), hémorragies... Le décès peut survenir dans 5 à 10 % des cas.

Propagation des germes fécaux

Les fortes pluies favorisent également le risque de propagation des germes fécaux (à partir de fosses septiques défectueuses) ainsi que d’autres germes pathogènes. 

Assurez-vous que l’eau que vous buvez est propre à la consommation. Il est possible de récupérer de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes.

De même, cuisez bien les aliments et veillez à une bonne hygiène corporelle.

Prolifération des moustiques

Depuis le 27 novembre, la Polynésie française est en alerte dengue de type II, suite à la détection d’un cas autochtone. Pour éviter les risques de dengue, protégez-vous contre les piqûres de moustiques. Eliminez les gîtes larvaires.