Nous l’appellerons "Tiare". Elle a 27 ans et est mère d’un petit de 5 ans. Elle est divorcée depuis 2019,
et entre elle et son ex-mari, il n'y a plus de dialogue. La relation est même très conflictuelle. Elle a reçu des coups et des insultes lors de la séparation.
La garde partagée de leur fils a été fixée mais aujourd’hui, "Tiare" demande une pension alimentaire.
De quoi jeter de l’huile sur le feu. "C’est toujours aussi conflictuel avec le papa concernant les décisions pour le petit...Actuellement, mon petit est suivi par un panel de spécialistes, cela va de l'orthophoniste [en passant par] le pédopsychiatre, le psychologue à l'ergothérapeute", dit la jeune femme.
Son enfant a des troubles du développement, il est aujourd’hui carnet rouge.
Et pour obtenir du soutien, notamment en terme d’accompagnement juridique, comme "Tiare", chaque année plus de 8 000 personnes se tournent vers le centre d’information sur les droits des femmes et des familles.
Dans le cas de "Tiare", sa maman a été dès le début, une sorte de médiatrice avec l’ex-conjoint. "Je le vois, pour parler...tout ce qu'elle me dit, c'est moi qui fait passer...Tout ce qu'on souhaite c'est que le courant puisse passer, pour le mootua surtout", explique la mère de Tiare.
"Nous avons l'obligation au CDIFF d'avoir au moins une juriste, donc c'est elle qui traduit par le code civil ou pénal ou les lois, qui trouve les solutions", souligne Thilda Harehoe, présidente du CIDFF.
Le CIDFF existe depuis 32 ans. Le 25 novembre, il organise sa journée "portes ouvertes".