Le 1er janvier 2024, un séisme de magnitude 7,5 frappe la préfecture d'Ishikawa, du côté de la mer du Japon, à l'oues. À environ 500 kilomètres de là, à Omiya, près de Tokyo, les habitants ressentent les secousses avec force...parmi eux, Tuarani.
Un manque de préparation qui aurait pu lui coûter la vie
Le tahitien expatrié n'est pas habitué à ce genre d'événements, contrairement aux japonais. Instinctivement, il court vers sa fille pour la protéger, et reste à l'abri en pensant que c'est la meilleure chose à faire. Il ne le sait mais en restant dans la maison, il se met en grand danger.
"Tout le Japon a ressenti les secousses. La maison a bougé. Je n'ai pas réagi comme tout le monde devrait le faire parce-que à Tahiti, il n'y a pas ça. Normalement, j'aurais dû sortir de la maison. Lorsque tu vois la maison craquer de partout, tu commences à avoir peur... On voyait les gens de dehors rester sur place. Il y en a qui s'asseyaient..." décrit le père de famille.
À ce moment-là, les consignes et les informations tournent en boucle sur les chaînes de télévision et les médias. Il y a des morts. Tuarani réalise que c'est grave.
Indemnes et désormais préparés
"On a été prévenus directement sur nos cellulaires, grâce à des applications...les japonais sont vachement avancés ! Une alerte s'est déclenchée sur tous les téléphones. Tous les journaux étaient en direct, en nous montrant que le séisme provenait d'Ishikawa, a aussi provoqué un ras de marée. Il y a eu beaucoup de morts" commente le tahitien, qui vit un séisme pour la première fois.
Finalement, lui et sa fille s'en sortent indemnes. Le lendemain, une autre catasrophe survient, en partie à cause du séisme : deux avions entrent en collision à l'aéroport de Tokyo, dont l'un conduisant du personnel de secours en direction d'Ishikawa. Cinq personnes décèdent dans l'incendie provoqué par le choc. Le Japon continue de compter ses morts, sous une pluie battante...désormais, Tuarani saura quels gestes adopter en cas de séisme !