Laurent Maldi est entrepreneur depuis 20 ans à Tahiti. Aujourd’hui à cause de l’augmentation des prix des matières premières (parpaings, ciment, bois, (entre 12 et 20%) aluminium, ferraille (+40%), et des retards dans les délais d'acheminement, les retards de livraison des chantiers s'allongent.
Dès lors, de plus en plus de clients hésitent, "car personne ne maîtrise les coûts des matériaux à cause de la pénurie et des délais d'approvisionnement, et les fournisseurs ne garantissent pas la prix", explique-t-il. "Dans le bâtiment, 2022 s'annonce très difficile car beaucoup de gens vont être réticents pour continuer ne connaissant pas le début et surtout la fin d'une construction".
Laurent Maldi va donc être obligé de se diversifier. Il a deux chantiers en ce moment, la construction d’une villa à Punaauia et le revêtement de la promenade de Motu Uta.
Celle-ci mesure 1500 m de long. Son revêtement minéral comporte 25% de verre recyclé en provenance de Bora Bora. Mais les autres matériaux viennent de France.