Miss Tahiti prête à relever le défi Miss France !
Pour la jeune femme de 24 ans, c’est un véritable marathon qui commence. "J'aime beaucoup faire des photos, j'ai une passion pour le mannequinat. Aujourd'hui c'est particulier, c'est le shooting officiel pour Miss France. J'ai attendu ce shooting avec impatience et j'ai hâte de voir le résultat", dit Ravahere.
Photographe officiel de Miss Tahiti depuis plus de dix ans, Teikidev sait combien ces clichés seront importants dans le parcours de la candidate à Miss France. "Il faut la rendre la plus belle possible, de faire en sorte qu'elle sorte du lot au milieu des autres miss en France. [Quel est le secret ?] Qu'elle reste naturelle, qu'elle soit elle-même. Ca roule tout seul...Elle dégage une belle énergie, une joie de vivre, un sourire très communicatif...Cette beauté naturelle, je pense que c'est ce qui fait sa différence", explique le photographe chevronné.
Une différence qui fascine déjà les touristes de l’Hexagone. "Superbe ! Elle est vraiment très belle, je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer une miss, mais de visu je voterai pour elle. [Elle pourrait être Miss France ?] Absolument, on y compte bien, on participera", dit une touriste de passage à la mairie de Papeete.
Mannequin lors de la Tahiti fashion week, la jeune femme a aussi acquis une solide expérience en Côte d’Ivoire en marge de ses études en marketing digital. "Elle sait poser et son professionnalisme nous aide beaucoup parce qu'en fait avec certaines filles ce serait très long, et avec elle c'est du tac au tac ! C'est agréable pour l'équipe", souligne Méryl, la maquilleuse.
Des clichés précieux qui viendront notamment alimenter les réseaux sociaux de la miss et du comité Miss Tahiti.
"Aujourd'hui l'objectif est de mettre en lumière son côté international. Pendant l'élection, on a eu la Ravahere tahitienne, polynésienne, et aujourd'hui on essaie de faire ressortir son côté plutôt exportable. L'avantage d'être Miss Tahiti, c'est que notre métissage fait aussi qu'on arrive à s'adapter dans les deux situations", explique l'ex-Miss Tahiti Tumateata Buisson.
"A [l'élection de] Miss Tahiti, on était 10 candidates, là on est quand même 30 candidates et Miss France c'est un niveau on va dire au-dessus. Petite pression mais j'ai juste envie de profiter de cette aventure...J'ai envie de montrer cette chaleur polynésienne, cette générosité qu'on a, cette simplicité, ce sourire, je pense que c'est ce qui va me différencier peut-être des autres candidates", remarque Miss Tahiti.
Ravahere Silloux doit quitter Tahiti autour du 10 novembre pour rejoindre les autres candidates. Cette année, la préparation aura lieu en Guyane avant l’élection prévue le 16 décembre à Dijon.