L’heure de la rentrée, c’est aussi l’heure du porte-monnaie…on dépense sans compter pour une année scolaire riche en activités de toutes sortes. Grâce à l'opération Back to School, les parents ont pu découvrir une cinquantaine de stands proposant des loisirs parascolaires.
Du côté des commerçants, si la suppression de la taxe sociale est annoncée pour le 1er octobre, certains s’interrogent sur la fiscalité à venir. Pas d'impôt sur le revenu à l'horizon dixit Moetai Brotherson...alors comment le Pays va-t-il combler cette taxe ? "On s'attend à autre chose derrière parce-qu'à priori, cette taxe rapportait beaucoup d'argent. Ça nous fait peur, on s'attend à de nouvelles taxes. Déjà qu'on est beaucoup taxé..." confie un commerçant.
Mais tous les négociants ne sont pas impactés par la TVA sociale. C'est le cas par exemple des petits artisans, plus indépendants du circuit général. "Ça ne change pas grand chose, lorsque je m'approvisionne auprès des agriculteurs, on n'est pas soumis au régime TVA" explique Thanh, qui tient une petite entreprise de transformation de noix de coco et 'uru.
Quoi qu'il en soit, l’inflation reste le problème majeur pour l’ensemble de la population. Côté commerçant, on cherche à retrouver un « patriotisme économique » perdu au profit des achats en ligne. Alors la suppression d’une taxe à 1%, c’est bien, mais le contexte mondial fait toujours craindre le pire : "Ce dont on a besoin aujourd'hui, c'est de trouver des solutions contre l'inflation. Il y a une inflation mondiale. Les coûts ont augmenté partout dans le monde et qu'on le veuille ou pas, on va avoir des conséquences" décrit Soumia Handachy, présidente de l'association Papeete centre ville.
La stratégie fiscale de la nouvelle équipe gouvernementale reste à définir face à une tempête inflationniste qui voit encore et toujours, les prix s’envoler.