Chaque année, tous les bateaux de pêche doivent passer par un contrôle technique afin d'obtenir un permis de navigation. Vérification de la sécurité à bord mais également du bon fonctionnement de tous les appareils de navigation et du confort des marins. Ce contrôle technique est réalisé par la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) sur les embarcations de moins de 24 mètres, par exemple les thoniers ou les poti marara. Un certain nombre de prescriptions est répertorié et doit être suivi. En cas d'infraction, les permis de navigation ne sont pas délivrés. Mais ces cas restent infimes par rapport au nombre de navires autorisés à prendre le large, bien que les contrôles et surtout les sanctions soient de plus en plus sévères.
Jeudi 28 avril, la DPAM a contrôlé deux bateaux de pêche à Fare Ute, dont le Vaivainui. Brans le bas de combat sur le navire. Tout l’équipage est mobilisé pour un contrôle technique. Deux inspecteurs de la DPAM sont à l’affut du moindre dysfonctionnement. Toutes les installations sont passées au crible. Le contrôle vient de débuter et les gilets de sauvetage font déjà l’objet d’une remarque. Du poste de navigation, chaque bouton, chaque voyant lumineux est inspecté. Tout doit fonctionner correctement. Idem pour la salle des machines, tout doit être opérationnel. Sur le pont, les marins savent qu’ils doivent endosser un autre rôle en cas d’incendie. Même le confort des cabines est passé à la loupe. Le Vaivainui doit réparer une pompe à incendie pour pouvoir continuer à naviguer. Son appareillage est prévu dans une semaine.
Un millier de navires sont inspectés chaque année par la DPAM.