Au programme de ce colloque, l’exploitation des savoirs ancestraux et des ressources biologiques pillés chez les peuples autochtones par des firmes pharmaceutiques ou cosmétiques
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Après le CIPAM, le colloque international des plantes aromatiques et médicinales, organisé la semaine dernière, place à un autre colloque : sur les ressources biologiques cette fois-ci.
Il s'agit surtout de parler de biopiraterie, autrement dit de l’exploitation des savoirs ancestraux et des ressources biologiques puisés chez les peuples autochtones par des firmes pharmaceutiques ou cosmétiques.
Les explications d’Élodie Largenton :
Et jeudi soir, il y aura une conférence Savoirs pour tous sur la biopiraterie dans l'Outre-mer français avec Thomas Burelli, professeur en droit à la Faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa de 18h à 20h, dans l'amphi A3 de l'UPF.
Dans le cadre de cette présentation, nous proposons d’exposer certains de ces cas de biopiraterie ainsi que leurs caractéristiques. Nous présenterons également les arguments mobilisés par certains chercheurs français afin de justifier ces pratiques de biopiraterie. Enfin, nous exposerons les outils et stratégies disponibles afin de prévenir et de combattre les pratiques de biopiraterie au quotidien.
Il s'agit surtout de parler de biopiraterie, autrement dit de l’exploitation des savoirs ancestraux et des ressources biologiques puisés chez les peuples autochtones par des firmes pharmaceutiques ou cosmétiques.
Les explications d’Élodie Largenton :
Reportage d'Elodie Largenton
Présentation de la conférence
Les peuples autochtones ont de tout temps été des informateurs privilégiés pour les explorateurs et les scientifiques. Encore aujourd’hui les savoirs traditionnels et les ressources détenus par les peuples autochtones font l’objet d’attentions de la part des chercheurs. C’est le cas par exemple dans l’outre-mer français, notamment en Nouvelle-Calédonie, Polynésie française ou encore en Guyane. Dans ces territoires, de nombreux projets de collecte, d’étude et de valorisation des savoirs traditionnels ont été menés depuis les années 1990. Parmi ces projets, plusieurs cas de biopiraterie (appropriation abusive de ressources de la biodiversité et de savoirs traditionnels) ont été mis en évidence ces dernières et ce en dépit des nombreuses évolutions du droit international et de l’éthique dans le domaine de la recherche impliquant les peuples autochtones.Dans le cadre de cette présentation, nous proposons d’exposer certains de ces cas de biopiraterie ainsi que leurs caractéristiques. Nous présenterons également les arguments mobilisés par certains chercheurs français afin de justifier ces pratiques de biopiraterie. Enfin, nous exposerons les outils et stratégies disponibles afin de prévenir et de combattre les pratiques de biopiraterie au quotidien.