Ces bagages recèlent de trésors à trouver pour avoir une récompense… Qui aurait cru que l’aéroport deviendrait le terrain de jeux des nouveaux membres de la biosécurité ? Ces frères néo-zélandais sont dressés pour reconnaître une quarantaine d’odeurs. Ils procèdent au marquage des marchandises à risque d’origine animale ou végétale.
"Ce marquage va nous indiquer que dans ce colis, dans ce bagage, il y a une marchandise pour laquelle le chien a été dressé pour faire une détection. Après charge à nous en tant qu’agent de biosécurité de vérifier si cette marchandise est conforme ou pas, au niveau de la biosécurité. Si elle représente un risque ou pas pour la Polynésie française.", explique Hugo Oudart, responsable équipe cynophile de la biosécurité
Ce sont les trois premiers chiens de la fonction publique du Pays. Leur mission : protéger l’agriculture, l’environnement et la santé des Polynésiens. Car certains produits sont porteurs de maladie ou de virus. Un atout non négligeable, puisque contrairement à la douane, le service de biosécurité ne possède pas encore de machine à rayons X.
"Ça facilite le flux surtout. Parce que si on devait arrêter toutes les personnes et leur dire à chaque fois : bonjour, est-ce que vous avez quelque chose à déclarer à la biosécurité ? Ça prend du temps. Donc là les chiens sentent et s’il n’y a rien, et bien on ne dit rien et on laisse le flux continuer. Par contre si il y a quelque chose, on va poser des questions aux personnes, est-ce qu’ils ont quelque chose à déclarer ? Le chien a détecté quelque chose donc évidemment c’est qu’il y a quelque chose.", précise Sarah Tauziet, maître chien direction de la biosécurité.
Outre l’aéroport, ils peuvent être déployés au centre de tri postal à Faaa. Ou au Port autonome de Papeete pour contrôler les effets personnels des croisiéristes. L’occasion pour ces chiens de race beagle harrier d’explorer, de nouvelles aires de jeux.