Samedi 17 novembre, à la mairie de Punaauia, plus de 80 personnes ont participé à l’assemblée générale de l’association de lutte contre les nuisances sonores en Polynésie française. Cette pollution sonore a un impact certain sur notre santé.
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Huit personnes sur dix se disent préoccupées par le bruit dans leur quotidien. Selon l'Organisation mondiale de la santé, cette nuisance qualifiée de pollution sonore aurait un impact certain sur notre santé.
Comment agir ? Ce samedi matin, l’association Te ora hau a accueilli pour la troisième fois le procureur José Thorel qui a rassuré les victimes sur la nécessité de saisir la justice si le voisinage vous rendait la vie difficile. L’association compte 40 bénévoles, référents dans les communes de la Polynésie. Ils sont les oreilles des victimes, ce sont ces référents qui font remonter leurs difficultés à l’association.
Les nuisances sonores concernent la bringue qui démarre l’après-midi et qui dure jusqu’au petit matin mais aussi les chiens ou les 2 roues qui font la course dans le quartier ou encore le voisin qui se transforme en menuisier en soirée.
Tetua Teuira connaît bien ce fléau. Elle est venue ce samedi assister à l'assemblée. Une occasion pour elle d'échanger son expérience et de prendre un maximum d'information pour mener à bien son combat. "C'est à tout heure dans la journée, la nuit il fallait faire venir les mutoi...", témoigne Tetua.
Le gros problème souvent pour les Polynésiens est que le voisinage sont généralement les fetii et les traduire en justice s’avère compliqué. Du coup, aucune action n’est engagée contre ces personnes qui font de leur quotidien, un cauchemar.
Vous pouvez composer 17 si vous êtes victime de nuisance sonore. En appelant les gendarmes, sachez que votre appel est enregistré a rappelé le procureur José Thorel.
Depuis avril 2016, la police municipale peut verbaliser mais ce n’est pas suffisant selon le président de l’association te ora hau Roland Garrigou qui demande que le Pays et que l’Etat interviennent plus franchement. Si vous êtes auteur de nuisance sonore, vous risquez la saisie de votre matériel et payer une belle amende.
Comment agir ? Ce samedi matin, l’association Te ora hau a accueilli pour la troisième fois le procureur José Thorel qui a rassuré les victimes sur la nécessité de saisir la justice si le voisinage vous rendait la vie difficile. L’association compte 40 bénévoles, référents dans les communes de la Polynésie. Ils sont les oreilles des victimes, ce sont ces référents qui font remonter leurs difficultés à l’association.
Ecoutez l'intervention de José Thorel
Les nuisances sonores concernent la bringue qui démarre l’après-midi et qui dure jusqu’au petit matin mais aussi les chiens ou les 2 roues qui font la course dans le quartier ou encore le voisin qui se transforme en menuisier en soirée.
Tetua Teuira connaît bien ce fléau. Elle est venue ce samedi assister à l'assemblée. Une occasion pour elle d'échanger son expérience et de prendre un maximum d'information pour mener à bien son combat. "C'est à tout heure dans la journée, la nuit il fallait faire venir les mutoi...", témoigne Tetua.
Témoignage
Le gros problème souvent pour les Polynésiens est que le voisinage sont généralement les fetii et les traduire en justice s’avère compliqué. Du coup, aucune action n’est engagée contre ces personnes qui font de leur quotidien, un cauchemar.
Vous pouvez composer 17 si vous êtes victime de nuisance sonore. En appelant les gendarmes, sachez que votre appel est enregistré a rappelé le procureur José Thorel.
Depuis avril 2016, la police municipale peut verbaliser mais ce n’est pas suffisant selon le président de l’association te ora hau Roland Garrigou qui demande que le Pays et que l’Etat interviennent plus franchement. Si vous êtes auteur de nuisance sonore, vous risquez la saisie de votre matériel et payer une belle amende.