Cascade d’annulations consécutive au principe de réversibilité

Avec effet immédiat, la décision des autorités du pays d’un retour à des restrictions partielles oblige professionnels et associations sportives à annuler leurs événements.

Le retour à une vie normale n’est pas encore à l’ordre du jour en Polynésie Française. Pour stopper l’invasion de variant pas d’autre choix que d’appliquer à la lettre la décision collégiale prise par le pays et l’Etat. Résultat on assiste à une vague d’annulations. Evénements sportifs, culturels, religieux, associatifs ou encore caritatifs, sont annulés jusqu’à nouvel ordre.

Première à subir ce retour des restrictions comme les interdictions des manifestations : La Fédération Tahitienne de Natation. Elle a décidé de renoncer à l’organisation de la « Aito Swimming » qui devait se tenir à la piscine de Pater, Pirae.

Impactés également, les propriétaires de pirogues de loisirs. A Punaauia, les détenteurs de licences d’exploitation sont en colère. Ils disent devoir de nouveau se restreindre voir à fermer après de long mois d’absence d’activités. Ils tiendront une réunion dans les prochains jours pour établir un plan d’action. Ils parlent de porter cette affaire devant la justice.

 

Ainsi, depuis une quinzaine de jours, la situation sanitaire en Polynésie Française est devenue préoccupante. Selon le dernier carré épidémiologique transmis par les services de Santé, on dénombre 739 cas actifs, 151 victimes et la couverture vaccinale de la population polynésienne est seulement de 26%.  La vaccination qui devient donc une urgence sanitaire pour les autorités du pays.