Cette journée nationale française permet de célébrer la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites commis par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale. Elle rend aussi hommage aux Justes de France, ces personnes qui ont aidé les juifs persécutés.
De nombreux Polynésiens ont combattu durant cette guerre et sauvé plusieurs vies dans des camps de concentrations. C'est ce que veut rappeler le président du pays Moetai Brotherson, présent à la cérémonie. "C'est important de célébrer ce genre d'événement parce-que demain, qui sait, peut-être que nous-mêmes seront en position de choisir d'être juste ou injuste."
Quelques familles ont également fait honneur de leur présence dimanche matin. C’est le cas de Françoise Aubry, accompagnée de sa sœur. Elles ont fait une promesse à leur père, ancien combattant décédé il y a cinq ans.
Pour rappel, en mai 1941, six cents militaires du Pacifique ont quitté Tahiti et Nouméa pour composer le fameux Bataillon du Pacifique. Et chaque année, 565 Polynésiens s'engagent dans les rangs de l'Armée française.