Sans Newton et la loi sur la gravitation, le volley-ball n’aurait sans doute jamais existé. La balle monte puis, redescend selon une courbe donnée. Aux joueurs maintenant, à la faire tomber au bon endroit. A ce jeu, les volleyeurs de Raiatea savent y faire. Leur carte maîtresse, la jeunesse. "Ca fait deux ans qu'on joue ensemble...Le groupe n'est composé que de jeunes...Cette année, notre objectif est de gagner le championnat pour participer au challenge de Polynésie", déclare Eugène TIHOPU, entraîneur de l’équipe "Sacred Family".
Face à eux, l’équipe de Ua Pou. Ils ont quitté leur vallée de Hakahetau, pour se mesurer aux meilleures équipes du fenua. Objectif : Faire mieux qu'en 2018. "2018, on n'a pas passé les poules. Et là, on va essayer d'aller loin. Ca se passe bien. On est en train d'apprendre en même temps et de découvrir avec les jeunes", explique Moeava OHOTOUA, entraîneur de l’équipe de Poumaka.
Après deux années de covid, les volleyeurs avait hâte de reprendre du service… En plus, de Bora Bora et Tahaa pour les ISLV, l’équipe de Tubuai pour les Australes, celle de Rangiroa pour les Tuamotu avec deux formations, tous les archipels sont représentés.
Malgré l’éloignement, certaines équipes réussissent à tirer leur épingle du jeu. "Cette année, il y a quand même de bons éléments, de bons joueurs et un bon niveau", remarque Hinano TEPA, vice-présidente de la fédération tahitienne de volley-ball. "Il y a quand même du niveau, surtout dans la poule 1, notre poule, y'a du sacré level aussi...toutes les équipes ont le niveau", insiste Eugène TIHOPU, entraîneur de l’équipe "Sacred Family".
2 sets à zéro, c’est le score final de cette rencontre. Les joueurs de "Sacred Family" ont su utiliser la gravité à leur avantage et marquer, surtout des points dans les moments décisifs.