ChatGPT à l'UPF : "Il va falloir qu'on revoie notre façon d'évaluer"

Ils ont été pris la main dans le sac. C'est une première et une publicité dont se seraient bien passées les responsables de l’Université. Des étudiants ont en effet triché pour la rédaction de leurs mémoires en utilisant un générateur de texte par intelligence artificielle tel que Chat GPT. Pour le président de l'UPF, il va falloir revoir les méthods d'évaluation et d'apprentissage.

C’est un peu le caillou dans la chaussure de l’université d’Outumaoro. Pour la première fois, des étudiants ont été pris la main dans le sac. Ils ont en effet triché pour la rédaction de leurs mémoires en utilisant un générateur de texte par intelligence artificielle tel que Chat GPT. Une information révélée ce mercredi par nos confrères de Tahiti Infos.

 Une mauvaise publicité pour l’université d’Outumaoro. Mais son président souhaite relativiser car ce genre de pratique existe désormais dans tous les domaines et dans tous les corps de métier. Une vingtaine d'étudiants sont impliqués dont une douzaine vont être sanctionnés. Les étudiants en Masters 1 et en Masters 2 fraudeurs seront bien évidemment sanctionnés. 

"Il va falloir qu'on revoie notre façon d'évaluer nos étudiants. Il va falloir qu'on revoie notre façon de faire des cours aussi, sans doute. C'est une vraie révolution aujourd'hui pour l'ensemble des enseignants-chercheurs qui découvrent l'outil et l'usage que les étudiants peuvent en faire. Il va falloir qu'on mette aussi cet outil à disposition des enseignants, qu'on leur donne les clés pour l'utiliser", explique Patrick Capolsini, le président de l’Université de Polynésie française.