Le 8 août, les collégiens retourneront sur les bancs de l’école. A un peu moins de deux semaines de la reprise, les familles se rendent dans les grandes surfaces et dans les papeteries pour y trouver des fournitures au meilleur prix.
Mais l’inflation touche aussi bien les produits alimentaires que les articles scolaires, ce qui ne facilite pas la tâche des parents les plus modestes.
Pour les aider, une somme de 8 000 Cfp dédiée à ces fournitures est donnée par l’association des parents d’élèves, et une autre aide du même montant toujours offerte par l’APE servira pour acheter des vêtements.
La valeur de l’allocation est cependant variable selon l’âge et le niveau de l’élève.
Nécessaire coup de pouce
Concernant les élèves les plus démunis, un fonds social leur est dédié. Ainsi, pour les enfants déclarés comme appartenant au régime spécial, l’établissement se chargera de l’achat du matériel, grâce à l’aide du Pays.
Aujourd’hui, ce sont plus d’une centaine de familles qui sont concernées par le dispositif du fonds social de l’établissement. "Cela permet pour l’enfant d’être équipé dès la rentrée scolaire (…) Le budget du fonds social, c’est vraiment l’établissement. Nous (l’APE) on se met à sa disposition pour préparer le matériel qui va être acheté par l’établissement, et c’est une aide qui est versée par le ministère. Cette aide a été augmentée depuis les deux années de crise COVID", explique Tiare Trompette, la présidente des parents d’élèves du collège de Tipaerui.
Mais sachant que toutes les familles ne viendront pas récupérer l’aide, par pudeur, l’association fera le déplacement dans les quartiers afin de proposer ces packages à prix réduit directement dans les foyers.
"C’est important pour les plus nécessiteux, ça doit être pire pour eux, déjà que pour nous c’est dur, je n’imagine pas pour eux", déclare une mère de famille qui compatit à la situation des foyers précaires.