Un an après avoir formulé leur demande, Thomas Pesquet a dit oui aux élèves de l’école de la Mission. Hier en CM1 et aujourd’hui en CM2, ils se préparent pour une rencontre extraordinaire avec l'astronaute français.
A l’atelier "question-réponse", on peaufine ses interventions. Quelques exemples : "Bonjour M. Thomas Pesquet. Je m'appelle Nathan. Avez-vous suivi un régime alimentaire particulier ?", "Je m'appelle Joséphine, vous avez pris de très belles photos de nos îles...avez-vous remarqué des signes de pollution ?...à notre échelle, que nous conseillez-vous pour préserver nos îles ?", ou encore Haumata va lui "demander si des fois il peut prendre des petites gourmandises, comme du chocolat ou des petits gâteaux pour se faire plaisir".
Un accueil thématique et même gastronomique pour l’homme de l’espace, avec dégustation des produits locaux, en prime : banane séchée, ananas, mangue, des fruits secs. "Quand on a su la nouvelle [de sa venue], on était tous [surpris], du coup c'est vraiment extraordinaire d'avoir cette chance", remarque la jeune Miakim.
Outre les ateliers, Thomas Pesquet pourra s’initier à une danse légère comme l'air, celle de l’oiseau. Alors une répétition s’impose. "On a revu les pas de la danse de l'oiseau, au niveau de la gestuelle", explique Isabelle Lee Wing-enseignante, qui n'en dit pas plus si l'astronaute sera invité à danser !
"Notre objectif est de le faire vibrer, de toucher son coeur, de l'accueillir comme on sait le faire, d'échanger avec lui, avec les enfants par rapport à tout ce qui l'a partagé. Et par rapport à tout ce que les enfants de l'école vont partager sur la culture polynésienne autour de 3 thématiques : la protection de l'environnement, le sport et l'alimentation", précise Revanui Buillard, coordinatrice pédagogique de l'école de la Mission.
Symbole de réussite et modèle à suivre, l’astronaute français pourrait bien susciter quelques vocations chez les élèves. "[L'espace], c'est très beau, très joli...Y aller, oui, mais comment ?", s'interroge une élève. "[L'espace], c'est quelque chose d'impressionnant, parce que c'est vraiment haut, j'aimerais y aller mais ce n'est pas sûr que je pourrais", se demande une autre élève.
En tout cas, pour être déjà plus près de l'espace, il suffit de prendre l'avion. Et ça, beaucoup d'enfants l'ont déjà fait.