Comment mieux gérer les zones de pêche réglementées ?

Un atelier pour confronter les gestions des différentes ZPR qui devrait aboutir à des solutions communes.
Comment améliorer les ZPR ? Comprenez, les zones de pêche réglementées de Polynésie. Il suffit parfois d’échanger et de partager les expériences des uns et des autres. Les acteurs de Polynésie, de Wallis et Futuna, de Nouvelle-Calédonie, de Fidji et de Hawaii se retrouvent pour identifier les problématiques et surtout, les solutions communes à la gestion des ZPR.

Dans le cadre du projet PROTEGE (financé par le 11ème Fonds Européen de
Développement), le ministre de la Culture, et des ressources marines organise du 2 au 4 mai 2022 un atelier territorial pour rassembler une quarantaine d’acteurs des Zones de Pêche Règlementée (ZPR) de Polynésie française.
Les ZPR permettent la mise en place de règles de pêche spécifiques à une zone
géographique délimitée, adaptées à leur contexte et élaborées avec la participation des pêcheurs locaux. Il en existe aujourd’hui 24, réparties sur l’ensemble de la Polynésie française.

Un exemple de zone de pêche réglementée.

Ces ZPR s’inscrivent dans une grande diversité de contextes socio-économique, culturel et environnemental, faisant de chacune d’elles un cas particulier. Néanmoins, leur comité de gestion font pourtant face à des problématiques similaires pour la mise en oeuvre d’une gestion efficace, telles que la surveillance, la connaissance et le suivi des ressources ou pour concilier les intérêts des parties prenantes.

Cet atelier a pour objectifs de favoriser les échanges et partages d’expérience, et d’identifier des problématiques et solutions communes à la gestion des ZPR. Il ouvrira également le débat sur l’opportunité de la mise en réseau de leur comité de gestion afin de faciliter les échanges, mutualiser les moyens et améliorer leur représentation auprès du Pays et d’organismes locaux, nationaux ou internationaux.

Cogestion des ressources marines

Des acteurs régionaux ont également été conviés à cet atelier, notamment des représentants de Wallis et Futuna et de Nouvelle-Calédonie, ainsi que des représentants du réseau Locally Managed Marine Areas (LMMA) international et Fidji et du réseau KUA de Hawaii pour partager leur expérience respective.

Cet évènement marque une étape supplémentaire dans le projet de cogestion des ressources marines du Pays, des communes et des populations locales.