L’association "E Naki stop aux embouteillages", avec à sa tête Tania MU, a déposé ce lundi matin une lettre ouverte à la présidence pour relayer le ras-le-bol des automobilistes pris régulièrement dans des embouteillages.
Vendredi dernier, beaucoup ont encore été piégés dans des bouchons monstres. Le premier le matin, et le second survenu dans l'après-midi à Punaauia aux heures de pointe à cause d'une plaque d'égout qui s'était décrochée, laissant un trou béant dans la chaussée.
Pour Tania Mu, "ces deux événements confirment ce qu'on pensait, c'est-à-dire que les structures aujourd'hui ne sont pas capables d'absorber le trafic normal, ets dès qu'il y a le moindre imprévu, ça se transforme en des embouteillages monstrueux, ce qui impacte énormément les usagers. Aujourd'hui, quand tout se passe bien, on a des gens qui viennent de communes éloignées, qui partent des fois à 3 heures du matin, pour aller travailler à Papeete, on pense que cette situation n'est pas tenable. Cela a un gros impact sur la vie des personnes, professionnelle et familiale, on demande à ce que le gouvernement prenne enfin des mesures, des décisions courageuses pour commencer à résoudre le problème".
L'association propose des solutions comme la décentralisation des activités basées à Papeete, la mise en place d'une vraie politique sur le transport en commun avec des voies dédiées aux bus et des horaires aménagés, favoriser le télétravail aussi bien dans le public que dans le privé, mettre en place des pistes cyclables, revoir les infrastructures routières pour correspondre au trafic actuel et futur, etc…
En novembre dernier, s'est tenu un premier forum à la Présidence pour identifier les problématiques liées à la circulation automobile. Un second forum est aussi prévu début avril afin de demander aux usagers de proposer cette fois-ci des solutions.