Coqueluche : un cluster identifié dans un établissement scolaire de Papeete

La coqueluche touche plus sévèrement les enfants.
La semaine dernière (S42), un cluster regroupant au moins cinq cas de coqueluche a été identifié dans un établissement scolaire de Papeete rapporte l'ARASS. Des mesures de prévention et de gestion ont été prises.

La coqueluche circule en Polynésie depuis le mois de juin. 158 cas confirmés ont été identifiés. Il s'agit d'une maladie respiratoire due à une bactérie, qui touche plus sévèrement les enfants. Entre le 7 et le 13 octobre, douze cas confirmés ont été rapportés dont dix à Tahiti et deux à Moorea.

Parmi l’ensemble des cas, dix enfants ont nécessité une hospitalisation, dont huit nourrissons âgés de 8 mois ou moins, relève l'agence de régulation de l'action sanitaire et sociale dans son bulletin de surveillance sanitaire. Le seul adulte hospitalisé en S36 était à la maternité du CHPF.

L'agence indique également qu'un cluster regroupant au moins cinq cas a été identifié dans un établissement scolaire de Papeete, entre le 14 et le 20 octobre (S42). Des mesures de prévention et de gestion ont été prises.

La majorité des cas rapportés sont des personnes de 7 à 79 ans (83%), et 17% sont des nourrissons (<1an).

Le taux d'hospitalisation reste faible en Polynésie mais il est conseillé : 

  • de consulter immédiatement un médecin si vous présentez des symptômes de la coqueluche (toux soudaine et répétée, visage bouffi, rouge ou bleuté, vomissements) ;
  • D'être à jour de ses vaccinations courantes ;
  • Respecter les règles d’hygiène (port du masque si vous êtes malade/si vous toussez, lavage des mains, etc.) ;
  • Respecter l’isolement au domicile dès lors que le médecin suspecte que vous ou votre enfant avez la coqueluche.

La vaccination est fortement recommandée pour les femmes enceintes à partir de la vingtième semaine après les dernières règles et pour les personnels de santé et du social en contact avec la petite enfance, l’accès gratuit au vaccin étant assuré pour ces personnes.

Le traitement de première intention reste l’azithromycine.