Ce mercredi 22 novembre, le conseil des ministres a modifié l'arrêté du 16 février 2012, fixant les missions de la Direction de l'Environnement.
Actuellement, la Direction de la biosécurité (DBS) est tenue d’assurer la mission de suivi des mesures de protection des animaux domestiques et des animaux sauvages, apprivoisés ou tenus en captivité.
Campagnes de stérilisation et missions de prévention
Une partie de ces tâches est transférée à la Direction de l’Environnement (DIREN) pour compléter ses missions actuelles.
Ainsi, la DIREN mènera des missions visant à garantir le bien-être des chats et chiens et à lutter contre la maltraitance animale par le financement de campagnes de stérilisation via des associations de protection des animaux.
En outre, la DIREN assurera également des missions de prévention et de sensibilisation aux questions du bien-être animal ainsi que des missions de conseil, d’assistance et de promotion des bonnes pratiques à l’endroit de notre population.
La mise en œuvre de cette nouvelle mission nécessite la création d’une cellule intitulée « bien-être animal » qui aura la charge de la gestion des populations des chats et chiens et de la lutte contre la maltraitance infligée à ces animaux.
Ordre public et image de la destination
Dans un communiqué, la Présidence précise que la divagation des animaux, en particulier des chats et des chiens errants, est une situation préoccupante présentant des répercussions potentiellement préjudiciables à l’ordre public (que ce soit en matière de sécurité, de tranquillité ou de salubrité), à l’image de notre destination, à la préservation de la richesse de notre biodiversité et surtout au bien-être des animaux.
La présence en grand nombre de chats et chiens en divagation, avec ou sans propriétaires identifiés, dans les espaces publics est génératrice de risques pour l’ordre public (morsures, risques d’accidents de la route, propagation de maladies, etc.), le bien-être des animaux domestiques, en raison d’un manque de soins ou d’attention de leur potentiel propriétaire, la prédation de ces animaux sur nos espèces endémiques.
Ces problématiques transversales peuvent avoir des conséquences sur les activités économiques prioritaires de la Polynésie française, à l’instar du tourisme, à la fois sur le facteur de la sécurité, mais aussi sur celui de l’image de la destination.
Pour le moment, aucun effectif n’est dédié à cette mission, et il sera demandé la création d’un poste de catégorie A de la filière administrative l’année prochaine, à l’occasion d’un collectif budgétaire, pour permettre la montée en puissance de ladite cellule à moyen et long terme