Création de la mention « arts martiaux mixtes » du brevet professionnel polynésien d’éducateur sportif

Raihono aux prises avec Antoine. Raihono a gagné son combat.
C'est une décision prise lors du conseil des ministres de ce mercredi 26 avril. La création d’une qualification professionnelle est la suite logique et répond à deux objectifs majeurs.

À la demande de la Fédération polynésienne de lutte, arts martiaux mixtes, jiu-jitsu brésilien et disciplines associées (FPLAJDA), il est créé une nouvelle mention du brevet professionnel polynésien d’éducateur sportif (BPPES) : « arts martiaux mixtes », plus communément appelés « mixed martial art » ou « MMA ».

Pour information, cette fédération, présidée par Monsieur Hiro Lemaire, a obtenu la délégation de service public pour la discipline des arts martiaux mixtes par arrêté du 27 décembre 2019. Depuis cette date, les arts martiaux mixtes constituent une discipline sportive à part entière reconnue en Polynésie française. 

Rendue très médiatique grâce aux organisations ou ligues professionnelles telles que l’Ultimate fighting championship ou UFC, Bellator, One championship, Cage warrior, cette activité s’est rapidement développée en Polynésie française, sous la vigilance de la FPLAJDA. 

Professionnaliser, encadrer

Depuis la fin de la crise sanitaire liée à la Covid-19, la fédération a vu le nombre de clubs doubler et compte actuellement 54 clubs affiliés. Le nombre de licenciés est également en forte progression avec une augmentation de plus de 30% des effectifs, atteignant 890 personnes à ce jour. 

Dans sa mission d’organisation, la FPLAJDA met au centre de ses préoccupations la sécurisation de la pratique. A ce titre, son cadre technique, Monsieur Yannick Hartmann, a très tôt identifié le besoin de former l’encadrement en initiant une filière de formation fédérale. 

Ainsi, dans sa structuration, la création d’une qualification professionnelle est la suite logique, en répondant à deux objectifs majeurs : d’une part, garantir l’intégrité physique et morale des pratiquants en s’assurant que les encadrants détiennent les compétences requises, et, d’autre part, ouvrir des perspectives professionnelles aux éducateurs sportifs qui pourront envisager une pratique d’encadrement rémunérée, lors de séance de découverte, d’initiation, d’apprentissage ou d’entrainement, auprès de tout public.