Malgré de la crise de Covid-19, le marché mondial de la vanille est en croissance. La consommation tourne autour de 2 000 tonnes dans le monde. La France importe, chaque année, entre 250 et 300 tonnes de vanille car elle n'en produit qu'une vingtaine de tonnes par an. Son défi: c'est d'accroître sa production. C'est ce qui ressort du deuxième colloque sur les vanilles françaises, qui s'est tenu ce mardi à Versailles, en région parisienne. Plusieurs producteurs polynésiens y ont pris part.
La vanille de Tahiti a une qualité exceptionnelle. La gousse "mûrit sur la liane sans s'ouvrir, donc on va la cueillir quand elle passe de la couleur verte à jaune, et à la couleur chocolat. Ensuite on aura juste besoin de la mettre au soleil", explique Fausto Bouchererau, organisateur du colloque sur les vanilles françaises.
Avec 10 à 20 tonnes par an, la Polynésie caracole en tête du classement des producteurs de vanille en France. "La chance de la vanille de Tahiti, c'est qu'elle est de bonne qualité, qu'elle est produite en assez faible quantité...Il y a toujours des chefs dans le monde, entre New-York, Paris ou Singapour, qui vont vouloir leur vanille de Tahiti. Et à la fin de chaque récolte, toute la vanille de Tahiti sera vendue", précise Hervé Prime, gérant de Premium Chef.
Bientôt le salon l'agriculture
Après ce colloque, les producteurs de vanille polynésiens vont participer au salon de l'agriculture qui ouvre ce week-end à Paris. L'occasion de prendre des contacts pour mieux écouler leurs produits dans l'Hexagone.