L’épuisement se lit sur leurs visages… Il faut dire que cela fait 1h que Heiva, Raihau et Poutoru répètent ce circuit : la montée de corde, le saut burpee box et un squat clean. Ensemble, ils mesurent leur force et jaugent leurs performances. Le niveau à Miami est élevé et pour se faire sa place, il faut de l’endurance musculaire, cardio-vasculaire, de l’agilité et de la puissance.
"Là on a ré-essayé une épreuve qui est sortie pour les Wodapalooza et qui consiste à enchaîner une montée de corde, un saut au-dessus de la box, et un clean. Mais dans cette édition, les charges sont lourdes, le niveau est très relevé. C'est important pour nous tester avant de partir pour voir à peu près où est-ce qu'on est...."
Heiva AH-Min – inscrit en catégorie « Team »
Mickael, lui, connaît très bien ses concurrents. Dix ans qu’il pratique le crossfit… 5 jours sur 7 minimum. Pour la 5ème fois, il se mesurera aux athlètes internationaux dans la catégorie Master en individuel. Lors de sa dernière participation, il s’est classé 8ème sur 20 participants.
"J’essaie d’être moyen un peu partout, d'être assez souple avec la gymnastique et un peu fort avec les charges. Mon objectif est de me rapprocher au mieux du podium"
Mickael GALERA – inscrit en catégorie «Master» en individuel
Et parmi toute cette testostérone, une jeune femme… Du haut de ses 1m65 et malgré un corps déjà parfaitement taillé, Aurore s’entraîne à un rythme effréné et une intensité quasi maximale, motivée par ses pairs. "En général, c'est au moins 2h voire 3h par jour. Mon plus gros mouvement où j'ai une faiblesse, c'est le Handstand push up. Le reste, ça va !".
Aurore, comme ses collègues, vise aussi le TOP 10. Mais pour ces athlètes, avoir été qualifiés pour prendre part à cette édition 2025 de la Wodapalooza représente déjà un accomplissement. La compétition est réservée aux meilleurs crossfiteurs du monde sélectionnés en amont par les organisateurs. Les Polynésiens décollent lundi 20 janvier pour les États-Unis.