De Teahupoo à Papeete, le parcours olympique de la flamme

Un bel objet en acier d'1,5 kg.
La torche olympique est en Polynésie française. Avant le début des Jeux Olympiques, la flamme olympique fera le tour du monde. Elle passera dans plusieurs territoires ultramarins, dont la Polynésie française, où auront lieu les épreuves de surf. Ce symbole a été révélé ce week-end, et son parcours à Tahiti est désormais connu.

La Polynésie a découvert la torche olympique de Paris 2024 samedi dernier, lors du premier grand rendez-vous de va’a de la saison.

Samedi dernier pendant la course de va'a.

Mais de très près, une torche olympique, c'est un peu plus d’1,5 kg d’acier à l'empreinte carbone réduite, forgé par Arcelor Mittal et désignée par Mathieu Lehanneur.

2000 exemplaires ont été produits. 101 torches seront utilisées à Tahiti, pour le relai de la flamme. "C'est une grande première et on a eu la chance de pouvoir en avoir un exemplaire unique maintenant. L'idée est que l'on se serve de cet objet symbolique et de ses valeurs pour pouvoir effectivement mobiliser le territoire", souligne Barbara Martins-Nio, responsable du site de Tahiti pour Paris 2024.

Allumer le feu

Mobiliser, avant le relai du 13 juin qui partira du PK 0 à Teahupoo et passera par la côte Est et la côte Ouest de Tahiti, avant de finir son trajet, place To’ata. 124 relayeurs seront ainsi mobilisés entre 6 heures et 19 heures. "Ce n'est pas un parcours continu de Teahupoo à Papeete, ça se fait sur des tronçons identifiés, allant de 800 m à 6 km pour le long qui sera le dernier. [Quand] le dernier relayeur arrivera, il y aura un mini-chaudron en plein milieu de la fosse de Toata, et le dernier relayeur l'allumera pour l'occasion", explique Teeeva Carreau-Teauna, coordinatrice opérationnelle en charge du relai de la flamme. 

C'est à Toata que la flamme finira son parcours pour allumer un mini-chaudron.


Le premier relayeur, celui qui partira de Teahupoo, sera Hira Teriinatoofa, coach de l’équipe de France de surf. A l’approche des épreuves de surf, l’ancien champion prend les choses très au sérieux. "Je n'aurais jamais pensé porter cette flamme parce que déjà à l'époque je rêvais déjà d'être surfeur et faire les JO, et on n'avait pas encore cette occasion. Et aujourd'hui, elle se présente, je ne serai pas athlète mais coach, donc pour moi c'est pareil", remarque Hira Teriinatoofa, premier relayeur de la flamme olympique en Polynésie française.
 
Après la Guyane et la Réunion, le relai des océans passera par la Polynésie, avant de poursuivre sa route en Guadeloupe et en Martinique.