Dès le 1er janvier, la presse écrite nationale et internationale disparaîtra des kiosques

Archives. Dans 1 mois, bye bye Le Canard enchaîné, Le Monde, Le Figaro, L'Express...! Même sort pour les titres étrangers.
C'est à présent officiel : à partir du 1er janvier 2025, la presse écrite nationale et internationale ne sera plus importée en Polynésie. Pas assez rentable selon son diffuseur local qui ne souhaite pas s'exprimer. Pourtant les clients sont encore nombreux à aimer la sensation du papier.

Adieu le Point, l’Express, ou autre Marianne... la fin de l’importation de la presse écrite nationale et internationale est programmée, au profit du numérique et au grand désespoir des amateurs de presse papier. "Je n'arrive pas à comprendre, pourquoi le tout numérique, tout le monde ne va pas au numérique, tout le monde n'a pas internet, faut arrêter ! Je trouve ça dommage parce que je préfère le support papier, on lit, on tourne, on prend, que sur de tout petits écrans !", déplore une cliente.

Archives. Comment vont faire les amateurs de jeux et autres magazines ?

Oubliés les Sudoku et mots fléchés tant appréciés sur la plage. Dès le 1er janvier 2025 et faute de rentabilité, l’entreprise locale interrompt l'importation et la diffusion de ce type de supports. Un coup dur pour les clients. "Je cherche des mots casés pour ma mère qui est âgée, qui à 98 ans et qui fait encore des mots casés ! [Vous savez que tout ça va disparaître ?] Oui je sais, c'est vraiment une grande désolation pour nous, apparemment même la presse va disparaître aussi, je ne comprends pas que ça disparaisse", regrette Chantal, une autre cliente.

Dans deux mois, plus possible de feuilleter et d'acheter des magazines en kiosque.

Un manque à gagner certain pour les kiosques. Dans celui-ci, le gros du chiffre d’affaires passe par cette presse et les jeux. "Les gens sont un peu déçus, parce qu'ils sont plus attirés par la presse nationale, et les jeux aussi...C'est moi qui les avertis que la presse va disparaître à partir du mois de décembre. De plus en plus, ça commence à disparaître", reconnaît Ravena, qui tient dans un tabac-presse du centre-ville.

Une notice d’information a été adressée aux buralistes qui voient déjà une bonne partie des magazines disparaître des rayons et qui devraient accuser une perte équivalente à 20% de leur chiffre d’affaires l’an prochain.