C’est le nouveau plan tourisme du Pays, plus inclusif et plus authentique : baptisé "Fari’ira’a manihini 2027 ", programmé sur 2023-2027. Un budget de 70 millions cfp est prévu pour former les prestataires d’activités et accompagner les pensions de famille. Objectif : proposer davantage d’authenticité aux touristes. "Quand ils arrivent, ils en ont plein les yeux parce que forcément ce sont des paysages que l'on ne retrouve nulle part ailleurs...Et quand ils repartent, je pense que ce qui les marque le plus, c'est la gentillesse et l'authenticité des Polynésiens...C'est un vrai plus sans aucun doute", remarque Lola Grandperrin, directrice générale adjointe d’un hôtel de Tahiti.
Dans ce plan, l’accès public au littoral se poursuit : 2,5 milliards cfp sont prévus pour aménager la Pointe Riri à Toahotu, le jardin botanique de Papeari et la rivière Faaroa à Raiatea. "L'eau est absolument fantastique, elle est très claire, c'est incroyable. Comme je ne peux pas nager, j'ai fait du snorkling", constate Ross, un touriste canadien.
Enfin, dès 2023, un collège dédié au tourisme durable va se mettre en place, ainsi que des comités du tourisme. Comme c’est déjà le cas à Bora Bora, par exemple. Destination très prisée des Américains. "La majorité des touristes sont européens et américains pour Bora Bora, mais les Français sont vraiment revenus en force. Et puis on a quand même une forte présence du marché nord-américain, canadien, qui commence à pointer son nez. Tous les paquebots qu'on a vus, on a vu énormément de Canadiens", explique Rainui Bésineau, président du comité du tourisme de Bora Bora.
En attendant, Tahiti Tourisme vient de rejoindre le Conseil mondial du tourisme durable, une instance des Nations Unies, dont la mission est de définir les critères du tourisme du futur.