Echanger son casque à moindre prix, c'est possible aussi à Raiatea

Une opportunité pour les pratiquants de deux-roues.
La sécurité n'a pas de prix. C'est pour cela que l'opération Echange ton casque a été renouvelée à Raiatea. 50 casques homologués en vente mais à moindre prix pour inciter les pratiquants des deux-roues à renouveler ce moyen de protection. Le haut-commissariat a une nouvelle fois sponsorisé l'opération.

Comme l'an passé, l'opération Echange ton casque s'est déroulée chez le même commerçant en centre-ville d'Uturoa dès 9 h du matin.
Si l'an passé la foule était au rendez-vous malgré les trombes d'eau qui arrosaient tout le monde, cette fois en revanche il semblerait que le soleil ait fait fuir les clients potentiels, du moins la première heure. Une première heure durant laquelle seulement la moitié du quota a été écoulée.
Le haut-commissariat a encore une fois sponsorisé 50 casques à hauteur de 10 000 cfp pièce, charge à l'acheteur de mettre ensuite la différence. De quoi repartir avec un beau casque tout neuf et surtout homologué.

"Ca aide beaucoup de personnes qui ne peuvent pas se payer la totalité du casque. C'est le moment de changer, c'est une opportunité", constate Henere MAIARII.

Normalement ce sont les motards de la gendarmerie qui mènent l'opération, mais cette année la tâche a été confiée à la brigade locale. Même les mutoi ont profité de l'aubaine tout en montrant l'exemple.

Même les mutoi ont profité de l'offre.

Du côté du commerçant, malgré les apparences, une telle opération n'est pas si facile à organiser et surtout pas aussi rentable qu'il n'y paraît. En effet cela demande de l'organisation et surtout de l'investissement : pour 50 casques échangés, il faut en acquérir au moins 80 pour répondre à la demande des tailles, des couleurs et des modèles. Après il faut écouler le reste tout au long de l'année au prix fort.

Pour tous les goûts, avec toutes les couleurs. La fantaisie n'empêche pas la sécurité.


Les gendarmes ont confirmé que si, à l'issue de la matinée de distribution, des bons d'achat n'étaient pas écoulés, ils les remettraient à des pilotes de deux-roues lors du constat d'une infraction qui coûte 16 000 cfp.