En difficulté aux Tuamotu, le Tuatane désormais "en sécurité", son équipage est "sain et sauf"

Aratika, Tuamotu.
La mise en sécurité du bateau de pêche Tuatane s'est bien passée, communique le haut-commissariat. Ce navire était en difficulté dans les Tuamotu suite à une avarie sur son système de propulsion. L'équipage est sain et sauf

Le centre de coordination de sauvetage aéro-maritime en Polynésie française (JRCC Tahiti) annonce la fin de l'opération d'assistance au navire de pêche polynésien TUATANE.

L'opération avait débuté le 2 septembre au soir, après un premier appel signalant que le navire de pêche était devenu ingouvernable en raison d'une avarie sur son système de propulsion et qu'il dérivait dangereusement à l'est de l'atoll d'Aratika, dans l'archipel des Tuamotu.

Dans l'attente de la mise en place d'une solution de remorquage, le JRCC Tahiti a déployé l'hélicoptère Dauphin de la flottille 35F à Fakarava, île la plus proche de l’évènement, afin de pouvoir intervenir rapidement tout en permettant de gagner un temps précieux pour écarter le navire du danger et éviter son échouement.

Ainsi, grâce à l'intervention déterminante de la vedette communale de Fakarava, mobilisée par le JRCC Tahiti avec l'accord du Tavana, le Tuatane a pu être détourné de sa trajectoire dangereuse vers le récif d'Aratika, malgré des conditions météorologiques très difficiles et les risques encourus par l'équipage composé d'agents communaux.

Le Vaivai à la rescousse

Une fois le Tuatane sorti de sa position périlleuse, le navire de pêche Vaivai Nui, sollicité par le JRCC Tahiti une dizaine d'heures plus tôt, a pris le relais pour le remorquer en toute sécurité jusqu'à Fakarava. Le convoi est arrivé sans encombre à 7h40, le matin du 4 septembre.

Cette opération témoigne une nouvelle fois de l'extraordinaire solidarité des gens de mer, particulièrement marquée en Polynésie française, ainsi que de la forte mobilisation collective des services de l’État pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et la protection de l'environnement marin.

Avec communiqué