En poste à l'aéroport ou en ville, les premiers pas des policier(e)s adjoint(e)s

Briefing à la DTPN avec le commandant de police Tamatea Tuheiava (à gauche), chef de la sécurité publique.
Vendredi dernier, ils faisaient partie de la 7e promotion des policiers adjoints et terminaient leur scolarité par une cérémonie. Depuis cette semaine, ils sont affectés à leur poste. C'est le cas de Raoul et Tauhiti à la PAF et de Tauhuiri à la DTPN.

Ce mercredi matin est un jour spécial pour Raoul et Tauhiti, deux jeunes policiers adjoints récemment affectés à la PAF, la police de l'air et des frontières, à l'aéroport de Tahiti-Faa'a.

Quand Raoul a pour mission de gérer la circulation des véhicules aux abords du hall de l'aérogare en vue de l'arrivée de Dominique Sorain qui doit quitter le territoire, Tauhiti sécurise quant à lui le salon d'honneur où justement le haut-commissaire doit transiter avant d'embarquer. 

Raoul est affecté à la PAF. Ce matin, il s'assurait de la circulation devant le hall de l'aéroport avant l'arrivée du haut-commissaire.

Raoul est on ne peut plus fier. "Il faut faire en sorte que la voie soit dégagée pour le départ du haut-commissaire. C'est ma première mission officielle et c'est un réel plaisir de représenter la police nationale". Et à la PAF, le travail est diversifié. "Après deux jours de formation [à la PAF], dans le [service] trans frontières, il y a pas mal de missions intéressantes".

Ce matin, Tauhiti lui aussi affecté à la PAF, a été chargé de sécuriser le salon d'honneur de l'aéroport avant la venue du haut-commissaire.

Tauhiti est lui aussi très fier, même s'il le montre beaucoup moins. Le jeune homme est sorti major de sa promotion, à 18 ans seulement, grâce "aux sacrifices [qui] ont payé à la fin". Plus tard, il aimerait vraiment intégrer la police après s'être présenté au concours de gardien de la paix, "pour passer de contractuel à titulaire"

Tout comme Tauhuiri Mo Fouk, policière adjointe en poste à Direction territoriale de la police nationale à Papeete. Première mission aujourd'hui avec des collègues expérimentés. "Ce 1er jour, beaucoup d'appréhension, [en se disant] comment cela allait se passer. Au final, très bien", dit la jeune femme titulaire d'une licence de droit, qui elle aussi aimerait poursuivre sa carrière dans la police nationale.

Première mission pour Tauhuiri (à gauche). R.A.S, tout s'est bien passé pour la jeune policière adjointe.

C'est ce que constate le commandant Tamatea Tuheiava, chef de la sécurité publique. "La très grande majorité des policiers adjoints, donc contractuels de la police, vont intégrer en tant que titulaires après avoir passé le concours de gardien". Pour l'officier de police, c'est un avantage. Car ces jeunes gens et jeunes femmes "ont déjà eu quelques années comme policiers adjoints. C'est la différence avec un jeune qui arrive directement de l'externe. Ils auront déjà une expérience et un vécu dans nos rangs". 

Plus que les diplômes, bien souvent l'expérience et un autre regard sur la profession font toute la différence.