Il y en a qui se plaignent de la trop longue attente à l’arrivée, parfois plus de deux heures lorsque deux ou trois vols se posent quasiment en même temps…600 passagers en attente un samedi soir du mois de mai : "Enormément de personnes âgées, quelques personnes obèses ou malades, des gens qui avaient économisé des années pour s’offrir le voyage de leur vie, ça fait honte, pas un siège, pas une bouteille d’eau", peut-on lire sur les réseaux sociaux, "même chose que mes parents la veille", "nous avons vécu cela en avril, c’est juste invraisemblable et irrespectueux"… Aussi long voire plus long que lorsqu'il fallait patienter lors du contrôle sanitaire à l'arrivée.
Les agents de la PAF qui contrôlent les passeports ne seraient pas assez nombreux pour gérer la vingtaine de vols hebdomadaires. Du côté de la société ADT, on affirme que des renforts sont arrivés. "Les vols long-courriers arrivent sur un créneau très court, et il suffit qu'il y ait des perturbations sur un ou deux vols pour que ce créneau soit encore plus court, et que l'on ait donc un afflux importants de passagers aux arrivées. Evidemment on essaie de gérer en avance, mais il peut arriver qu'il y ait des encombrements ou un peu plus de passagers dans le circuit "arrivée"", explique Jean-Michel Ratron, directeur général d'ADT.
Les compagnies aériennes rencontrent plutôt des difficultés aux Etats-Unis. Les aéroports sont en sous-effectif et ont du mal à recruter depuis la fin de la crise sanitaire.
En Polynésie, Air Tahiti Nui, ne serait pas contre un peu plus d’effectif au niveau du contrôle de l’immigration. "C'est sûr que l'été, il y a une activité bien au-dessus la normale, donc on attend des renforts. Mais pour le moment, à ATN, on a l'expérience, on arrive à gérer", remarque Michel Monvoisin, PDG d'Air Tahiti nui.
Plus de 110 000 passagers au mois de mai, le trafic international est revenu à 90% de son niveau d’avant-crise.