Suite aux fortes pluies qui se sont abattues dans la journée, ce jeudi 7 décembre, la côte Est de Tahiti a été particulièrement touchée. Parmi les dégâts causés par la montée des eaux, l'effondrement d'une passerelle à Mahaena. Ce sont ainsi environ 130 personnes soit 25 foyers qui sont désormais isolés.
Ce matin, vendredi 8 décembre, les ministres des Solidarités et des Grands Travaux, respectivement, Chantal Galenon et Jordy Chan, se sont rendus sur place pour constater les dégâts. Le gouvernement étudie des possibilités d’aide et d’acheminement d'alimentation pour les habitants sinistrés.
Henri Flhor, le maire de Hitia'a 'o te ra indique que tout est fait pour " alimenter en eau, pour apporter de la nourriture ". En effet, " Les foyers isolés ont été ravitaillés en eau potable dès hier, 20h30, par l’hélicoptère « Dauphin inter-administration » des forces armées en Polynésie française " précise le Haut-Commissariat.
Toujours à Hitia'a 'o te ra, sur l'antenne de Polynésie la Première radio, Cécile Macarez, directrice de la Protection civile a indiqué que des maisons sont menacées par des éboulements et que " des évaluations sont en cours ", pour estimer le risque. Globalement sur Tahiti, ce sont 230 maisons qui ont été inondées. À Teva i uta, 14 personnes ont été hébergées en urgence.
Ces derniers jours, les Iles sous le vent, des Iles du vent et les Tuamotu nord-ouest ont été touchés par des pluies intenses. Dans l'archipel de la Société, Jordy Chan estime les dégâts à 100 millions de francs.
Un bilan qui pourrait s'alourdir car de nouvelles pluies torrentielles sont attendues dans l'après-midi. Météo France maintient la vigilance orange sur les îles du Vent, elle devrait s'étendre sur les îles Sous-le-Vent. Des averses intenses et violentes sont attendues dans l’archipel de la Société dans l’après-midi et jusque dans la soirée, notamment sur la côte Est et la presqu’île indique le Haut-Commissariat.
Compte tenu de ces conditions météorologiques, le Haut-commissaire, Eric Spitz, a interdit le franchissement à gué des rivières et cours d’eau de l’île de Tahiti qui demeure particulièrement dangereux, jusqu’au lundi 11 décembre, à 8 heures. Le non-respect de cette interdiction expose le contrevenant à une amende de 17 900 francs CFP.