4 500 plongeurs font le déplacement chaque année. Ils viennent d'Europe, des États-Unis et du Japon. Au bout de leur voyage, une destination moins connue que Rangiroa mais toute aussi riche en faune sous-marine, à une seule différence : il y a un peu moins de requins.
Pour concurrencer sa rivale Rangiroa, qui reste de loin la première destination plongée des Tuamotu, Manihi joue surtout la carte de la plongée facile : le grand bleu sans aucun effort. "Les plongeurs sont des plongeurs occasionnels qui plongent en général pour leurs vacances, qui ne sont pas spécialement sportifs. Mais on peut faire une plongée très conviviale où toutes les bouteilles sont portées par les moniteurs et où les trajets sont très très courts", explique le moniteur de plongée de l'île.
Mais cela ne suffit pas. Aujourd'hui, la plongée est un produit. Face à la concurrence, il faut donc faire appel au marketing surtout si on vise comme Manihi le marché international. "Le bouche à oreille ça marche beaucoup mais je pense que si on veut drainer une clientèle internationale, il faut aussi faire l'effort d'aller sur les salons internationaux de plongée pour faire du marketing et faire connaître le produit".