Se tourner vers le ciel pour apaiser la douleur dans ces moments très difficiles. La fatalité est toujours difficile à accepter. Des réponses aussi peut-être aux nombreuses interrogations : pourquoi ? Comment ce drame est-il arrivé ?
Mais après la douleur, la colère prend le dessus. La grand-mère de la petite fille décédée que nous appellerons Tiare déplore le manque de compétence des pompiers. Pour elle qui était sur les lieux le jour du drame, les sauveteurs ont mis une demi-heure avant d’arriver, elle pointe le manque de professionnalisme.
La caserne de Papara se défend, l’adjoint au chef présent également ce jour-là nous a confié avoir tout mis en œuvre pour tenter de sauver la petite.
Vigilance
La colère des grands-parents amplifiée par l’attente du rapatriement de la dépouille, selon eux trop longue. Immobilisée à l’hôpital par le médecin légiste, pas moyen de faire leur deuil ce week-end, on leur a dit d’attendre lundi pour espérer avoir des nouvelles de leur enfant.
"C’est méprisable et c’est un manque de respect !", crie la grand-mère, les larmes aux yeux.
Aujourd’hui la famille commence seulement à faire son deuil. Ce drame appelle une nouvelle fois à la plus grande vigilance quand on laisse des enfants jouer près de l’eau.
Le reportage de Teupoo Fatupua Avae :