La première foire agricole de Vairao se déroule dans les jardins de la mairie depuis mardi 4 mai. L'idée est de revaloriser les acteurs du secteur primaire de la commune et notamment les jeunes.
Minutieux, les jeunes du centre de jeunes adolescents de Vairao sèment leurs graines. Brandon, élève du CJA, est initié aux techniques de permaculture. Avec des déchets biologiques, il peut recréer des écosystèmes pour cultiver des légumes. Il a compris l'importance de ces cultures pour son avenir et celle de son pays :
C’est ce qui va nous donner à manger !
En cuisine, les employés utilisent les légumes plantés par les élèves, ce qui valorise davantage leur travail. A son stand, les visiteurs peuvent découvrir leurs techniques de plantation.
La foire est organisée dans un esprit de développement durable. En ce sens, les visiteurs peuvent également découvrir la fabrication d'engrais biologiques à base de déchets de poissons, broyés et cuits pour limiter les odeurs :
Au bout d’un mois, le mélange te donne de l’engrais fertile que tu peux utiliser pour tes cultures.
Préparer l'avenir
La première édition de cette foire est le fruit d'un travail de longue haleine mené par les élus de la commune :
« On a souhaité redynamiser le secteur primaire et revaloriser leurs acteurs. On a pu rebaptiser l’événement ‘Te hotu nui no Taiarapu to’o’a o te ra’, qui signifie 'les grandes valeurs de Taiarapu Ouest'. On a voulu mettre en valeur cet événement. C’est une collaboration entre la MFR et le CJA ainsi que les communes de Toahutu, Teahupo’o et Vairao »
On peut retrouver des stands d'objets confectionnés par le CJA, découvrir des créations artisanales locales, déguster des plats de produits locaux ou encore acheter du poisson frais. L'objectif étant de « faire participer ces acteurs dans le développement économique de la commune en vue des JO de 2024 », mais également de préparer la jeunesse à un avenir meilleur. Une vingtaine d'exposants sont présents à la foire dans les jardins de la mairie de Vairao jusqu'à dimanche 9 mai.
Retrouvez le reportage de Nora Mourad et Sandro Ly :