Forum post bac : une centaine de formations attendent les jeunes

Beaucoup de monde à ce forum post bac. Ce qui prouve son utilité.
Le forum de l’orientation post-bac s’est ouvert, ce matin, la Présidence. Sous le grand chapiteau, des dizaines de stands proposent aux lycéens un large panel de formations auxquelles ils pourront accéder, une fois qu’ils auront décroché le baccalauréat. Ici, en France ou ailleurs, le choix des études est vaste.

Tutaki et Teriitahi arrivent du lycée de Papara, ils sont tous les deux originaires des Australes et n’ont qu’une vague idée de ce qu’ils voudraient faire après le bac. Du coup, le forum tombe à pic…ici, une école qui permet d’apprendre à fabriquer des jeux vidéos, pourquoi pas ?

Mais Teriitahi, lycéen originaire de Rimatara), ce monde-là ne l'intéresse pas du tout . "Moi, je suis plutôt littéraire, pas très technologique". Son pote Tutaki, lycéen (originaire de Rapa), qui adore les jeux vidéo, hésite un peu. "J’aime les jeux vidéo, je suis plus Playstation", dit-il, mais de là à faire des études dans ce domaine : "Non !, je préfère continuer mes études à l'UPF"

Sur le stand de UPF. Tutaki et Teriitahi veulent devenir enseignants en langues polynésiennes.

Les deux copains de classe aimeraient plutôt suivre un cursus classique à l’université, avec un projet en tête : devenir enseignant.

Au stand de l'UPF, ils obtiennent les réponses à leurs questions. "Vous avez une formation qui vous prépare, pour ceux qui souhaitent devenir professeur de langues polynésiennes et de français, cette licence débouche sur un master enseignement. Mais vous avez aussi des débouchés dans les métiers de la culture", explique un représentant de l'UPF. 

Mieux les préparer

"J’aimerais aller à l’unif parce que je fais un bac général, et je n'ai pas la possibilité de travailler [juste] après. [Alors] je continue mes études, en licence de langues polynésiennes", souligne à nouveau Tutaki. Idem pour son copain Teriitahi : "Moi c'est pareil, parce que j'aimerais enseigner les langues polynésiennes".

Le but de ces salons, des portes ouvertes c'est aussi de "les préparer à un environnement que les jeunes ne connaissent pas, et qui les inquiète un peu. Donc ces temps d'échange sont très importants pour leur orientation", précise Gerbert Bouyssou, maître de conférences en histoire ancienne à l'université.

La jeunesse s'intéresse à la gendarmerie. Photo d'illustration

Parmi la centaine de stands, celui de la gendarmerie avec ses 300 métiers a du succès. "Vous pouvez intégrer la gendarmerie avec ou sans diplôme. Vous avez le bac c'est bien. Si vous n'avez pas le bac, on a aussi des recrutements à vous proposer", expose Thibaut Miège, chef du centre de recrutement de la gendarmerie, à une foule de jeunes gens et filles. 

Pourquoi ne pas tenter l'armée même quand on est une femme ?

Parmi eux, les deux élèves de Papara sont étonnamment intéressés. "Les métiers de gendarmerie sont très intéressants parce qu'il y a plusieurs secteurs : opérationnel, et technique", lâche Teriitahi. "C'est intéressant déjà de pouvoir leur transmettre nos connaissances, notre passion mais c'est également important aussi de leur dire la vérité à ces jeunes. Ils ont besoin qu'on leur parle des contraintes, des avantages du métier, leur donner des conseils surtout", souligne Thibaut Miège.

Le forum propose près d’une centaine de voies différentes une fois le baccalauréat en poche. De quoi découvrir des envies d’études auxquelles on n’avait pas pensé.