Président de la compagnie low cost French Bee, Marc Rochet qui confirme bien la fermeture de cette base composée de personnels polynésiens, a tenu à replacer cette fermeture dans le contexte international de crise du transport aérien qui met à mal la situation financière des compagnies aériennes depuis l'arrivée de la crise sanitaire et l'émergence de la crise économique.
4 personnes concernées
Bien qu'il reconnaisse une reprise du trafic entre Paris et la Polynésie française via les Etats-Unis, Marc Rochet souhaite que les salariés polynésiens de French Bee soient désormais tous basés à Paris. "Nous avons décidé que pour un effectif aussi réduit on ne pouvait continuer à garder des navigants qui enchaînent des rotations qui ne sont pas cohérentes avec les rotations qui viennent de Paris. Donc, on parle aujourd'hui de 4 personnes à qui on a proposé d'être reclassées sur nos autres bases, 1 ou 2 vont accepter, 1 ou 2 ne vont pas accepter, on les traitera correctement", explique Marc Rochet, qui insiste sur le fait qu'"on ne peut pas maintenir une base PNC pour aussi peu d'effectif".
Problème d'organisation technique mais aussi problème de rentabilité de la ligne Paris-Tahiti. En effet, le prix du pétrole pèse de plus en plus dans la balance et représente pour un trajet aussi long entre Paris et Tahiti presque 30% des coûts d'exploitation, et le manque d'aide de l'Etat contrairement à d'autres compagnies, font que la ligne Paris-Papeete devient "moins rentable que cela a été dans le passé", admet le patron de French Bee.
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