Après près d’une heure de discussions sur les accords d’entreprises en négociation depuis février 2022, les parties sont ressorties sans avoir trouvé de terrain d’entente.Il faut savoir que le groupe OPT arrive à une période charnière avec des conventions collectives à négocier pour chaque entité et des économies à dégager comme l’exige la ministre de tutelle Vannina Crolas.
Autre difficulté des tractations, la signature par Atia i mua des accords d’entreprises pour les filiales Onati et Fare Rata alors que la période de négociation pour les nouveaux accords collectifs s’achève le 30 septembre 2023.
« Nous n’allons pas endosser les accords signés par atia i mua et il ne faut pas aller chercher des économies dans la poche des salariés a annoncé Cyril Legayic de la CISP ». Comme ses collègues de l’intersyndicale, il demande que la date butoir des négociations soit repoussée au 31 décembre pour avoir le temps de mettre à plat les conventions collectives de Fare Rata, Onati et Vini Distribution.
La réorganisation du groupe OPT et de ses filiales décrétée en 2021 bouleverse les intérêts des salariés. Lucie Tiffenat secrétaire générale du syndicat Otahi met en garde la direction de ne pas toucher aux avantages des employés.
A la sortie de la 1ère réunion rencontre entre le PDG Jean- François Martin et l’intersyndicale, les visages étaient peu avenants.
Hasard du calendrier ou pas, le PDG de l’OPT partira à la retraite à la fin de l’année.
Mais avant cela, il devra faire valider un plan de redressement du groupe, reste à savoir si les syndicats arriveront à maintenir les acquis sociaux des salariés.
Une nouvelle rencontre est prévue demain à 8h30, si les discussions capotent, la grève sera effective le 28 septembre 2023 à minuit.