Gérald Darmanin découvre la filière pêche et les besoins des professionnels

Yann Ching présente les différentes espèces de poisson pêchées localement, dont l'impressionnant saumon des dieux.
Tôt ce matin, le ministre des Outre-mer s'est rendu sur le port de pêche de Papeete. Un rendez-vous incontournable pour découvrir une filière maîtrisée de bout en bout localement. Mais un secteur qui aurait aussi besoin d'un coup de pouce des pouvoirs publics pour réaménager ses structures vieillissantes et ainsi atteindre des objectifs de production plus élevés.

Comme le président de la République en 2021, le ministre de l'Intérieur s'est rendu tôt ce matin au port de pêche de Papeete. Un lieu qu'il connait puisqu'il l'avait déjà visité lors d'un passage en 2018 mais en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics. Au menu aujourd'hui : visite d'un palangrier, de l'atelier de découpe des poissons dédié à l'export et discussions avec les pêcheurs.

Le port de pêcge

La filière pêche au fenua, un secteur en plein développement et complètement maîtrisé depuis quelques années dans toute sa chaîne. Pour l'instant, la production de poissons est encore en deçà des objectifs alors que la flotille a augmenté : 7000 tonnes encore loin de l'objectif des 12 000 tonnes, selon Yann Ching, directeur de la société Vini Vini.

Gérald Darmanin écoute les explications de Georges Moarii, un acteur incontournable de la pêche en Polynésie.

Pour cela, encore faut-il que les moyens humains et matériels suivent. C'est le cas par exemple du réaménagement des structures qui sont vieillissantes, une des grandes attentes des professionnels de la pêche qui se tournent d'abord vers les autorités locales. Mais qui profitent aussi de chaque visite présidentielle ou ministérielle pour faire entendre leurs doléances.

Ecoutez ces réactions recueillies par Mereini Gamblin :

Fraîcheur garantie.