Google Traduction se met au reo Tahiti

Google Traduction se met au reo tahiti
La traduction en Tahitien est désormais possible avec Google Traduction. Breton, occitan, wolof… Google Traduction a ajouté une centaine de langues à son répertoire qui représentent plus de 600 millions de locuteurs, soit 8 % de la population mondiale.

Le géant américain du numérique a ajouté 110 langues aux 133 déjà disponibles dans Google Translate. Google Traduction devient ainsi plus polyglotte que jamais... Breton, occitan, cantonais, wolof, swati ou encore panjabi (langue la plus parlée du Pakistan), Google parle désormais, aussi, le reo Tahiti.

"Ces nouvelles langues représentent plus de 614 millions de locuteurs, ce qui ouvre la voie à des traductions pour environ 8 % de la population mondiale"

Google

Dans un billet de blog, l'entreprise américaine a expliqué que cette prouesse a été possible par l’utilisation d’une intelligence artificielle (IA), et d’un modèle linguistique de pointe, Palm 2. La firme américaine précise néanmoins que cette technologie n’est "qu’une pièce clé du puzzle". La société a aussi collaboré avec des linguistes et des locuteurs natifs, de chair et d’os. Le projet a duré quatre ans, et cette mise à jour est la plus importante de l'histoire de Google Translate.

Objectif : 1 000 langues

Il existe dans le monde 7 000 idiomes, près de 20% se trouveraient en Océanie. Comment Google a fait sa sélection ? D'abord en privilégiant celles pratiquées par "plus de 100 millions de locuteurs", sans oublier les dialectes "parlés par de petites communautés autochtones". L’entreprise a ensuite choisi de mettre en avant des langues ne comptant "presque aucun locuteur natif" mais déployant "des efforts de revitalisation actifs".

Google Traduction ne veut pas en rester là et souhaite poursuivre ses développements. Avec un objectif ambitieux : le géant américain a annoncé, sans donner d’échéance finale, le lancement de la "1,000 Languages Initiative" (initiative 1 000 langues), qui vise à construire des modèles d’intelligence artificielle, qui prendront en charge les 1 000 langues les plus parlées dans le monde.