Toutes les organisations ont répondu présentes ce samedi, suite à l'invitation de la ministre Vannina Crolas. Le directeur général de l’OPT, aux 1300 employés, a présidé le conseil d'administration.
Le désaccord au cœur de cette grève : le statut pour les trois entités, OPT, Fare Rata et Onati. La direction générale travaille depuis trois ans sur la réforme et l'élaboration de trois conventions distinctes pour chaque société. Les deux syndicats Otahi et Atia I Mua ont déjà signé et donné leur accord pour les trois conventions. Mais d'autres syndicats veulent une seule et même convention.
Après les tensions...
Trois jours après le début de la grève (19 octobre), une réunion au sommet de l'OPT a donc lieu. Le ministre des grands travaux Jordy Chan et le ministre de l'économie Tevaiti Pomare sont aux côtés de Madame Crolas.
Après quelques heures de discussions, CSIP quitte la table des négociations. La tension monte. « Putain, vous faites chier vous ! Vous allez ramasser ça dans la gueule ! On ne peut pas se retrouver tout seuls ? » nous adresse Cyril Le Gayic, Secrétaire général CSIP, feignant de jeter une bouteille d'eau dans notre direction.
...l'attente
Finalement, toutes les organisations syndicales vont rejoindre les membres du conseil d’administration pour leur annoncer qu’ils quittent la réunion. « L'ensemble du conseil d'administration et des partenaires sociaux sont d'accord pour traiter une convention commune » nous indique Patrick Galenon, Secrétaire général CSTPFO.
Visiblement, les syndicats et le gouvernement se sont accordés sur l'établissement d'une convention commune, sur la base des trois conventions proposées par la DG. Mais ils attendent désormais la décision du tribunal suite au référé déposé par CSIP, demandant l'annulation des trois conventions.
Une nouvelle réunion devrait donc se tenir la semaine prochaine. « Dans la mesure où des contentieux sont en cours, avec un référé (...) jugé lundi, [nous attendons la décision de justice]. Dès qu'elle sera prise, les dirigeants de l'OPT et les organisations syndicales se reverront pour établir un calendrier et mettre fin au conflit. Ce que l'on doit retenir, c'est tout le monde s'est mis d'accord : il doit y avoir des dispositions communes avec un tronc commun » confirme Vannina Crolas ministre du Travail et de l’Emploi.