Guerre en Ukraine : les militaires polynésiens "prêts à combattre" s'il le faut

Image d'illustration.
Emmanuel Macron envisage l’envoi de militaires en Ukraine pour faire reculer la Russie, si la situation le requiert. Cela concernerait de nombreux polynésiens engagés dans l'Armée française...malgré l'inquiétude des familles, ces courageux soldats se déclarent "prêts à combattre".

"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle des troupes au sol (...) mais rien ne doit être exclu" a déclaré Emmanuel Macron quelques minutes seulement après le premier grand débat des élections européennes. Il marque son entrée en campagne...et ces déclarations n'ont pas manqué de faire réagir et suscitr une levée de bouclier à l'international.

Au niveau national aussi, on s'interroge. Plus d'un millier de militaires français sont déjà engagés dans des opérations en Estonie et en Lituanie, mais aussi en Roumanie et en Pologne. Le président ukrainien a par ailleurs assuré que l'envoi de troupes étrangères n'était pour l'heure pas nécessaire

En Polynésie, les familles de militaires ne le souhaitent pas

Comment réagissent les nombreux Polynésiens engagés dans l'Armée française ? Si rien n’est encore concret, les troupes seraient prêtes à affronter les soldats Russes...comme ce jeune parachutiste tahitien, basé à Orange, dans le sud Est de l'hexagone. "Je pense qu'on est prêts pour cette guerre" confie le caporal-chef par téléphone. 

À Tahiti, plusieurs familles sont dans l’expectative d’une éventuelle mobilisation, c’est le cas de Patou dont le fils est engagé depuis sept ans à Tarbes. Malgré l’inquiétude, cette mère de famille et tous ses proches gardent la foi. "Tous les jours, on le met en prière. J'ai le coeur très serré mais il est très fort, il a un moral d'acier" nous dit Patou, la voix tremblotante. À la maison, chacun salue le mental d’acier du jeune militaire de 27 ans, et l’on se prépare doucement à l’idée de l’affrontement. 

Une lucidité encouragée par Emmanuel Macron, malgré la désapprobation de 68% des Français et alors que la plupart des alliés occidentaux prennent leurs distances face à une offensive militaire nationale.